
La procréation n’est plus limitée aux processus biologiques traditionnels. Le monde assiste à un développement scientifique qui pourrait redéfinir entièrement la notion de reproduction humaine.
Dans les laboratoires de recherche avancée, les scientifiques travaillent sur une nouvelle technologie appelée « génération de gamètes in vitro » (IVG), qui permettrait de produire des ovules et des spermatozoïdes à partir de cellules de la peau ou de cellules souches.
Cette technologie pourrait, à l’avenir, permettre aux individus ou aux couples — y compris aux couples de même sexe —, d’avoir des enfants partageant leur patrimoine génétique sans avoir besoin de donneurs externes.
Bien que cette idée ait pu sembler relever de la science-fiction il y a quelques années seulement, elle est aujourd’hui au cœur de recherches sérieuses, avec des prévisions selon lesquelles elle pourrait devenir une réalité d’ici dix ans.
Cependant, cette technologie est encore en phase d’expérimentation scientifique intensive et reste éloignée de toute application clinique en raison des défis scientifiques, juridiques et éthiques qu’elle pose.
L’évolution de la recherche : entre ambition et contraintes
Lors d’une récente réunion de l’Autorité britannique de fertilité humaine et d’embryologie (HFEA), les avancées de la technologie IVG ont été discutées. Les experts estiment que cette technique pourrait être applicable dans une décennie, bien que certaines prévisions plus optimistes suggèrent qu’elle pourrait être réalisable en deux à trois ans. Cependant, certains scientifiques jugent ces prévisions exagérées.
Les gamètes générés en laboratoire sont souvent qualifiés de « Saint Graal » de la recherche en fertilité, car ils pourraient lever les barrières liées à l’âge en matière de procréation. Les femmes ménopausées pourraient ainsi retrouver la capacité de produire des ovules, et les hommes souffrant d’infertilité pourraient utiliser d’autres cellules de leur corps pour générer des spermatozoïdes.
La possibilité pour les couples de même sexe d’avoir des enfants
L’un des aspects les plus révolutionnaires de cette technologie est qu’elle pourrait permettre aux couples de même sexe d’avoir des enfants partageant leur patrimoine génétique commun. Jusqu’à présent, des chercheurs ont réussi à créer des souris à partir d’ovules de laboratoire, mais aucune souris viable n’a encore été produite à partir de deux mâles uniquement. Cette avancée reste donc théorique pour le moment.
Néanmoins, des entreprises américaines comme Conception et Gameto accélèrent le développement de cette technologie, bénéficiant d’investissements massifs en provenance de la Silicon Valley.
Les défis scientifiques et juridiques
Malgré les progrès rapides, la technologie IVG fait face à d’importants obstacles avant de devenir une option clinique viable. La HFEA rappelle que la législation britannique interdit actuellement l’utilisation de gamètes de laboratoire dans la fécondation humaine. Une erreur dans le processus de reprogrammation cellulaire pourrait entraîner des mutations génétiques imprévisibles qui se transmettraient aux générations futures. Des essais à long terme sont donc nécessaires pour garantir la sécurité de cette technologie avant toute adoption à grande échelle.
En outre, une utilisation incontrôlée de cette technique pourrait conduire à la modification génétique des embryons humains, soulevant ainsi des questions éthiques sur l’eugénisme. Dans certains pays où les réglementations sur le dépistage embryonnaire sont plus souples, il pourrait devenir possible de sélectionner les embryons en fonction de critères comme l’intelligence ou les traits physiques, ce qui soulève d’importants débats à l’échelle mondiale.
Source ► fugues.com- 18/03/2025
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Cinq agents ont été écartés après avoir eu un comportement discriminatoire lors de formations.
C’est l’association FLAG ! Police – Justice LGBTQI+ qui a révélé l’affaire. Certains agents de la nouvelle police municipale de Paris ont eu des comportements LGBTphobes lors d’une formation sur les discriminations animée par un officier de liaison de la Préfecture de Police de Paris qui s’est tenue le 4 février...
Alertée par FLAG !, la réponse de la hiérarchie ne s’est pas faite attendre. Le commissaire général Michel Felkay, qui dirige la municipale de la capitale, a immédiatement pris des sanctions disciplinaires :
Trois agents qui étaient détachés de la direction de la propreté vers la police municipale ont réintégré leur corps d’origine ; deux autres agents font l’objet de procédures disciplinaires et ont été réaffectés à des postes d’accueil et de surveillance.
Afin d’éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l’avenir, des cas pratiques sur les thématiques LGBT+ seront intégrées aux prochaines formations pour mieux préparer les policiers municipaux aux enjeux de lutte contre les discriminations.
D’autre part, ces formations seront dispensées dans des groupes plus restreints et encadrés par des officiers.
FLAG ! se félicite de la réactivité de la direction de la Police municipale face à ces comportements inacceptables et restera vigilante quant à la mise en œuvre effective de ces mesures.
- « Il est impératif que les formations sur la lutte contre les discriminations puissent se dérouler dans un climat serein et respectueux » a déclaré Pierre Picavet, secrétaire de de l’association.. "
Source ► komitid.fr- 26/02/2025
Le site de ►FLAG
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La Worldpride 2025 qui devrait être l'une des plus grandes célébrations de la communauté LGBTQIA + se déroulera à Washington DC du 17 mai au 8 juin !
L'emblématique défilé de la fierté de la capitale se transformera en l'emblématique défilé de la WorldPride, emblématique du mouvement historique de la fierté, le samedi 7 juin. ..
WorldPride est un événement annuel qui promeut l'inclusion, la sensibilisation et les problèmes LGBTQIA + à l'échelle mondiale via des défilés, des festivals, des conférences et plus encore.
Après avoir fait ses débuts à Rome en 2000, l'événement a depuis eu lieu à Jérusalem, Israël (2006), Londres, Royaume-Uni (2012), Toronto, Canada (2014), Madrid, Espagne (2017), New York City, États-Unis (2019), Copenhagen, Danemark et Malmö, Suednen (2021) et Sydney, Australie (2023).
Les villes hôtes sont déterminées par les membres d'Interpride, l'Association internationale des coordinateurs de la fierté.
Cette année, les célébrations auront lieu à Washington DC pour marquer le 50e anniversaire de la fierté de la capitale. La célébration de trois semaines est remplie de défilés, de concerts, d'activisme et d'événements culturels pour célébrer la communauté LGBTQIA +. Pour être «l'une des plus grandes célébrations de la fierté de tous les temps», l'événement aura lieu du 17 mai au 8 juin 2025.
Le thème de 2025 est «le tissu de la liberté», qui invite la communauté à réfléchir sur l'unité tout en servant «appel mondial à l'action aux personnes LGBTQ + et à leurs alliés» pour célébrer le dynamisme de la communauté.(...)
Préparez-vous pour une programmation épique à WorldPride 2025, mettant en vedette certains des plus grands noms de la musique! Cynthia Erivo, Tinashe et Kim Petras sont confirmées pour monter sur scène, Troye Sivan et Jennifer Lopez comme têtes d'affiche...
Et ce n'est pas tout – attendez-vous à des performances de Sasha Colby, Slayyyter, Betty Who, Purple Disco Machine, Leland + Friends, Sofi Tukker, Aluna et bien plus encore. Worldpride 2025 va être une célébration comme aucune autre!
Les célébrations WorldPride 2025 débuteront le 31 mai avec une cérémonie d'ouverture mettant en vedette des performances, des discours de figures notables dans la communauté LGBTQ + et une performance spéciale de Global Sensation Shakira..."
Source ► gayvox.fr- 07/03/2025
Lien site ►WORLDPRIDE 2025
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La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) a rendu un arrêt majeur ce 13 mars en faveur des droits des personnes transgenres, intersexes et non binaires.
Dans sa décision «Deldit», elle affirme qu’aucun État membre ne peut exiger une intervention médicale pour la reconnaissance légale du genre, s’appuyant sur le droit à l’autodétermination et le Règlement général sur la protection des données (RGPD)...
L’affaire concerne un réfugié transgenre en Hongrie, VP, dont l’identité masculine avait été reconnue lors de l’octroi de son statut de protection internationale.
Pourtant, son genre enregistré dans les bases administratives hongroises restait féminin. Lorsqu’il a demandé une rectification, les autorités l’ont débouté, au motif qu’il ne pouvait prouver une chirurgie de réassignation sexuelle.
Saisie par la justice hongroise, la CJUE a jugé que cette exigence contrevient aux droits fondamentaux garantis par l’Union. Elle rappelle que le RGPD impose aux États de corriger toute donnée inexacte et que l’identité de genre vécue prime sur le sexe assigné à la naissance.
Une avancée considérée comme majeure pour les droits des personnes transgenres, intersexes et non binaires
La Cour souligne que la reconnaissance légale du genre ne peut être soumise à une intervention médicale, un traitement hormonal ou un diagnostic psychiatrique.
Une telle obligation porte atteinte à l’intégrité physique et au respect de la vie privée, garantis par la Charte des droits fondamentaux de l’UE.
L’arrêt « Deldit » prolonge la jurisprudence amorcée avec « Mousse c/ SNCF », où la CJUE avait déjà établi que le RGPD protège les personnes transgenres en interdisant l’exigence injustifiée du genre dans les formulaires administratifs...
Cette décision « historique » contraint les États membres à revoir leurs pratiques. En France, la reconnaissance du genre repose encore sur une procédure judiciaire et des critères médicaux, malgré la loi de 2016 et les circulaires de 2017.
Or, l’arrêt « Deldit » consacre un droit à la rectification directe des documents d’état civil par simple demande administrative, sans intervention judiciaire.
«Désormais, une personne transgenre pourra modifier son état civil par courrier recommandé, sans avoir à justifier une transformation corporelle », analyse Me Étienne Deshoulières, avocat en droits des personnes LGBT+.
Avec cet arrêt, la CJUE impose l’abandon de toute procédure intrusive ou arbitraire et affirme un droit effectif à l’autodétermination.
Une avancée majeure, alors que plusieurs pays de l’UE, notamment la Hongrie, maintiennent des législations restrictives.
«D’un point de vue symbolique et juridique, cette décision réaffirme que l’autodétermination de l’identité de genre est un droit fondamental, et non une faveur conditionnée à une validation médicale ou administrative», conclut Terrence Khatchadourian, secrétaire de STOP homophobie.
Source ► fugues.com - 14/03/2025
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L'athlète olympique d'hiver australienne Belle Brockhoff (photo à dr) est de "bonne humeur" après avoir subi une grave blessure au dos lors d'une chute à grande vitesse sur les pistes de la Coupe du monde de snowboard cross en Géorgie.
La triple olympienne australienne participait à sa dernière course de la journée lorsqu'elle a chuté samedi...
Belle a d'abord été transportée par avion vers un hôpital de Tbilissi, la capitale géorgienne, avant de partir pour la Grèce afin de subir une intervention chirurgicale.
Geoff Lipshut, directeur général de l'Institut olympique d'hiver d'Australie, a déclaré : « Actuellement, notre équipe médicale travaille avec le personnel des services d'urgence médicale et l'hôpital en Grèce pour garantir que Belle reçoive les meilleurs soins possibles.
- "Nous réévaluerons les options avec Belle après l'opération au cours des prochaines 48 heures."
- "Je suis ravie que sa compagne ait pu se rendre en Grèce pour la soutenir pendant cette période difficile. "
Belle Brockhoff espère participer aux Jeux olympiques d'hiver de 2026
L'athlète de Melbourne devrait rester à Athènes jusqu'à deux semaines pour se réadapter avant de retourner en Australie.
Belle Brockhoff est l'une des snowboardeuses cross les plus accomplies d'Australie.
Elle espère faire partie de l'équipe nationale australienne pour les prochains Jeux olympiques d'hiver à Milano Cortina, en Italie.
Elle a remporté une médaille d'or en équipe mixte aux Championnats du monde de 2021. Belle a manqué de peu une médaille individuelle aux Jeux olympiques d'hiver de 2022 à Pékin, terminant quatrième.
Belle Brockhoff a fait son coming out en tant que lesbienne en 2013 pour dénoncer les lois anti-gays en Russie avant les Jeux olympiques de Sotchi en 2014.
Source ► qnews.com - 11/03/2025
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