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La figure d' Alice Elisabeth Weidel suscite beaucoup de curiosité et de controverses. C'est une femme politique allemande, lesbienne et féministe . Elle est mariée à une cinéaste sri-lankaise, Sarah Bossard. Toutes deux sont mères adoptives de deux enfants.

Et où est la polémique ? C'est qu' A.E Weidel est la leader de l'extrême droite allemande, Alternative pour l'Allemagne (AfD). Et elle s’oppose, par exemple, à parler des droits LGBT et à éduquer sur la diversité sexuelle dans les écoles...

Weidel nous rappelle Ana Brnabic , Première ministre serbe depuis 2017, ouvertement lesbienne dans un pays où à cette époque 65% de la population pensait que l'homosexualité était une maladie.

En 2019, Ana Brnabic et sa petite amie, Milica Djurdjic, sont devenues mères grâce à un traitement de fertilité. Ce qui est curieux, c'est qu'après être devenues mères, le Premier ministre a interdit la procréation assistée aux lesbiennes.

Alice Elisabeth Weidel a grandi dans une famille conservatrice et religieuse d'une ville du nord de l'Allemagne, Harsewinkel.

Elle défend le nationalisme allemand, la famille et le christianisme. Il veut expulser les immigrés illégaux et durcir l'entrée en Allemagne. Elle défend que l'Islam est le grand ennemi des femmes et de leur pays.

Elle a dû changer d'école pour son fils parce que ses camarades de classe le traitaient de « putain de nazi ».

Sa compagne, Sarah Bossard, a été adoptée ennfant par une famille suisse, pays où elle a développé sa carrière de cinéaste. L'un de ses films, The Divine Order , raconte la lutte des femmes pour obtenir le droit de vote en Suisse. "

Source ►mirales.es -2/07/2024

BERLINADE - "All Shall Be Well" (Tout ira bien) est le meilleur long métrage queer Le drame lesbien de Ray Yeung, "All Shall Be Well", a remporté vendredi soir le Teddy Award du meilleur long métrage queer à la Berlinale. Au début du gala, le jury a fait scandale.

Avec les Teddy Awards, d'importants prix secondaires de la Berlinale ont été décernés vendredi soir. Aux Teddy Awards, le jury international examine des films à caractère queer issus de toutes les sections du festival. Trois films sont ensuite nominés dans chaque catégorie.

Le Teddy du meilleur long métrage est allé au drame "All Shall Be Well" du réalisateur hongkongais Ray Yeung.(2024, Durée : 1h33)

Le film se concentre sur un couple de lesbiennes aisés au milieu des années 60. Angie et Pat vivent ensemble dans la copropriété de Pat à Hong Kong depuis 30 ans. Les amis et les familles acceptent la relation entre les deux et sont valorisés et aimés par ceux qui les entourent.

SYNOPSIS : "Après la mort inattendue de Pat une nuit, Angie est soutenue émotionnellement non seulement par son cercle d'amis, mais aussi par la famille de Pat. Mais peu à peu, les disputes autour des funérailles et de l'héritage conduisent à la brouille. Angie n'a aucun droit légal de rester dans l'appartement qu'ils partagent et est à la merci de la bonne volonté décroissante de la famille de Pat. Dans leur relation, Pat était celui qui s’occupait de tout, même si tous deux partageaient à parts égales la charge financière. Un processus d'émancipation tardif commence pour Angie, dans lequel elle est soutenue par sa famille choisie."

Comme dans "Suk Suk", le réalisateur Ray Yeung porte une fois de plus un regard précis sur le quotidien souvent précaire de la communauté queer âgée. Avec le personnage d'Angie, il crée une héroïne lesbienne calme, mais d'autant plus résiliente...."

Source ►queer.de- 24/02/2024

►VIDÉO ►Bande-annonce officielle de "All Shall Be Well"