
ROYAUME UNI - Le 26 avril, nous célébrons la Journée de la visibilité lesbienne . Et rien de mieux que ces histoires pour comprendre comment et pourquoi nous sommes là.
En 1921, au lendemain de la Première Guerre mondiale, alors que le pays était confronté au chômage, à la sécheresse et aux tensions politiques, le Parlement britannique décida que le moment était idéal pour s’attaquer à un « problème » urgent : les lesbiennes ...
Cependant, nous, les femmes qui aimons d’autres femmes, n’avons pas été incluses dans cette législation. Nos « petites choses » n’étaient pas considérées comme si réelles ou si « indécentes ».
En 1921, certains parlementaires ont proposé de modifier la loi pour y inclure les actes de « grossière indécence » entre femmes, cherchant ainsi à criminaliser le lesbianisme.
Le projet de loi est arrivé à la Chambre des Lords, où, étonnamment, il a été rejeté. La raison ? Certains lords craignaient qu’en légiférant sur le lesbianisme, ils ne donnent des idées à des femmes qui, selon eux, n’étaient même pas conscientes de son existence.
Le comte de Malmesbury a exprimé son inquiétude quant au fait que le fait de discuter publiquement de cette question pourrait « augmenter le nombre de lesbiennes », car les femmes « faibles d’esprit » pourraient être attirées par cette « nouvelle mode ».
Le comte de Desart a ajouté que la plupart des femmes britanniques n’avaient « jamais entendu parler de ces pratiques » et que les rendre publiques constituerait un « grand danger public ». Bref, ils préféraient ne pas parler du sujet, espérant qu’en l’ignorant, il disparaîtrait.
Grâce à ces arguments fondés sur la peur et l’ignorance, la tentative de criminaliser le lesbianisme a été abandonnée...
ien que les raisons soient absurdes et profondément misogynes, le résultat fut que les femmes qui aimaient d’autres femmes n’étaient pas légalement persécutées de la même manière que les hommes homosexuels.
Aujourd’hui, alors que nous nous souvenons de cet épisode, nous célébrons la résilience des femmes lesbiennes à travers l’histoire, malgré les tentatives de les rendre invisibles..."
Source ►mirales.es- 20/04/2025
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