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Une femme affirme que la pilule contraceptive l'a transformée en lesbienne
Lesbi-pillule_2.jpgPILULE LESBIENNE
AUSTRALIE - Amy Parker de la ville d'Adélaïde, a déclaré que l’arrêt de la pilule l’avait "dégoûtée" des hommes et qu'elle s’était transformée en lesbienne...
QUESTION : SÉXUALITE NON SYNCHRO
sexualite-lesi_0.jpgTÉMOIGNAGE
- "Je suis avec ma copine depuis 4 ans et à part la première année, nous avons eu des problèmes au lit...
PAYS-BAS - Carla Emmink réalise depuis des années des peintures lesbiennes...
CarlaEmmink_0.jpgTasse de Thé a sélectionné pour vous !
Vous pouvez voir le travail de Carla Emmink dans une exposition collective à la Galerie de Ploegh à Amersfoort, également jusqu'au 15 décembre...
Abus dans les relations lesbiennes...
violence-Lesbiennes_1.jpgVIOLENCES LESBIENNES !
Ce type de violence est présent et il nous est difficile de le nommer.. "Pourquoi est-il plus difficile pour nous de l’identifier ?...
LE FESTIVAL FILMS "CHÉRIES-CHÉRIS"
festival-cheries-cheris_0.jpgdu 15 au 26 Novembre 2024 à Paris...
"ALL CHALL BE WELL" (Tout ira bien)...
Aitana Bonmati remporte le Ballon d’Or féminin 2024 !
AitanaBonmati_0.jpg
Sportives !
"La joueuse espagnole du FC Barcelone était la grande favorite à sa propre succession après le triomphe de son équipe en Liga ainsi qu’en Ligue des Champions...!

Goudies

Tasse de Thé (qui vous aime beaucoup) s'est très librement inspirée d'articles qui traitent de ce trop silencieux sujet***
 
Les bons comptes font les bonnes amantes?

L’une des raisons principales des séparations est aussi l’argent, ne prenez donc pas cet aspect à la légère!

Couple et argent: 5 erreurs à éviter
L'argent est une des principales sources de conflits dans le couple. Voici quelques fréquentes et des conseils pour les éviter.

1. On met tout notre argent dans un compte conjoint
En couple depuis trois ans, Marie et Josianne se préparent à acheter une maison. Puisqu'elles auront plusieurs paiements communs, elles se disent que ce serait plus simple de tout mettre dans un compte conjoint. Quand on s'aime, on partage tout, non? Pourquoi fait-on cette erreur? «L'achat d'une maison représente un projet et un désir communs. C'est un engagement à long terme, un enracinement très symbolique».
À cette étape de notre vie de couple, mettre tout notre argent en commun peut sembler aller de soi. Ses conséquences: Si on n'a pas la même façon de gérer l'argent pour nos dépenses personnelles, cela peut engendrer des conflits: on a l'impression que l'autre fait des achats inutiles avec notre argent,elle désapprouve le moindre petit luxe qu'on souhaite se payer... De plus, c'est imprudent sur le plan financier. En effet, si l'une des conjointes décède ou devient inapte, le compte conjoint est gelé jusqu'à ce que toutes les étapes légales aient été réglées. Par ailleurs, le compte conjoint peut devenir objet de saisie si l'une des partenaires est mauvaise payeuse. Pour l'éviter: «Les deux partenaires alimentent un compte conjoint pour les dépenses communes, mais chacune conserve un compte personnel, qu'elle pourra gérer en toute autonomie», conseille la notaire Denise Archambault.
2. On divise tout à parts égales, même si on ne fait pas le même salaire
Justine et Gaëlle sont ensemble depuis 12 ans. Depuis qu'il a changé d'emploi il y a deux ans, Justine gagne beaucoup plus d'argent que sa conjointe, mais le couple gère toujours ses dépenses à parts égales. Pourquoi fait-on cette erreur? ...par souci d'indépendance, on veut partager tous les paiements également, peu importe notre revenu. Or, si l'une gagne 3000 € et l'autre, 1500 €, il est illogique qu'elles paient la même chose pour faire rouler la maisonnée», dit Denise Archambault. Ses conséquences: L'une des conjointes aura toujours moins d'argent dans ses poches. Si l'une doit se serrer la ceinture pour maintenir le même train de vie que l'autre, si un malaise s'installe quand il faut parer à une dépense inattendue, l'amertume aussi peut s'installer à long terme, surtout si sa partenaire qui gagne moins souffre d'insécurité par rapport à cette situation. Pour l'éviter: On équilibre la situation en divisant les dépenses communes au prorata des salaires(...) La conjointe qui gagne le plus assumera les deux tiers des dépenses domestiques, et l'autre paiera le tiers restant au prorata des gains respectifs.
3. On n'en parle pas
Stéphanie et Juliette ont des rapports opposés à l'argent. L'une est la fourmi économe, l'autre la cigale qu ipréfère se payer du bon temps plutôt que d'épargner. Et chacune est agacé par l'attitude de l'autre. Toutefois, par peur du conflit, elles gardent leur frustration pour elles, sans pouvoir s'empêcher de lancer quelques flèches à l'occasion. Pourquoi fait-on cette erreur? Parce que parler de sous est si peu romantique, on évite souvent de le faire, surtout lorsqu'on vit la lune de miel des débuts.
-«Pourtant, on devrait aborder le sujet tôt dans la relation. À un moment ou à un autre, il refait surface, et ça devient épineux», dit Denise Archambault. Ses conséquences: Des conflits apparaissent, surtout si nos positions diffèrent beaucoup. «Aux yeux de l'autre, la personne plus dépensière apparaît insouciante, et celle plus économe apparaît angoissée. Tout cela engendre des sentiments de culpabilité et de honte chez les conjointes».  Pour l'éviter: On établit ensemble un budget, ce qui nous oblige à discuter de notre situation financière, de nos priorités et de nos objectifs. Ainsi, la gestion budgétaire devient une responsabilité commune. Surtout, on évite d'attribuer les dépenses fixes (l'hypothèque, par exemple) à une conjointe et les dépenses variables (comme l'épicerie) à l'autre: celui qui hériterait des dépenses variables aurait du mal à suivre son budget.
4. On vit au-dessus de nos moyens
Léa et Julie ont vu leurs dépenses croître alors que leurs revenus diminuaient, Julie se retrouvant au chômage.. Pour maintenir leur rythme de vie, elles se sont endettées et, chaque mois, elles arrivent tout juste à régler les factures. Pourquoi fait-on cette erreur? «On vit dans une société de surconsommation, dans l'ère du "J'aime, j'achète maintenant". Mais c'est un piège de s'endetter sans cesse», estime la planificatrice financière Lison Chèvrefils. Le surendettement cache parfois une fuite de la réalité: «La richesse est associée au pouvoir, au succès, à la valeur de l'individu. Le couple se projette dans une autre réalité, où il fait la belle vie, même s'il n'en a pas les moyens.» Ses conséquences: L'endettement est une source importante de stress, qui peut mettre le couple en péril. Quand on arrive à peine à régler les factures, on a l'impression de travailler uniquement pour payer nos dettes. Il reste peu d'espace - et d'argent - pour les loisirs du couple, qui doit aussi composer avec l'inquiétude du manque de ressources financières. Pour l'éviter: On ajuste le budget dès que la situation du couple change: lors de l'achat d'une maison, d'une modification de salaire ou de l'arrivée d'un enfant, par exemple. De plus, «on limite les achats à crédit et on se questionne sur ses habitudes de consommation», conseille Denise Archambault.
5. En couple depuis plusieurs années
Cynthia et Clarisse n'ont jamais planifié un budget ensemble. C'est Cynthia qui règle les comptes chaque mois, une responsabilité qu'elle commence à trouver lourde, car Clarisse ne s'implique jamais dans ce domaine. Pourquoi fait-on cette erreur? Dans un couple, il y a souvent une personne pour qui la gestion budgétaire est plus facile, tandis que l'autre est meilleure pour planifier les loisirs, par exemple. Une dynamique peut s'installer où, consciemment ou non, l'une des partenaires prend le contrôle de la bourse alors que l'autre se décharge de cette responsabilité. Ses conséquences: «Cela peut engendrer du ressentiment des deux côtés». La conjointe passive sent qu'il n'a aucun contrôle sur les finances, et celle qui est plus active a l'impression que toute la responsabilité repose sur ses épaules. Comment l'éviter: Mettre les choses au clair et établir qui fait quoi. «L'une est meilleure avec les chiffres? Elle peut bien, dans ce cas, gérer le gros des finances. À condition que cela convienne à l'autre, qui assumera d'autres responsabilités dans le couple».  L'important, c'est que, si la gestion incombe davantage à l'une, la prise de décisions demeure partagée."
Notre ancienne rubrique (Old TDT) ►dans Lesbophonies

 

Comment les couples de "filles" gèrent-ils leurs finances?

Les bons comptes font les bonnes amantes? Compte commun ou pas? Qui paye le loyer? Les courses? Qui tient les cordons de la bourse?

"Tous les couples installés se posent un jour la question du partage des dépenses. Et les couples Lesbiens n'y échappent pas! Au-delà d'une simple comptabilité, l'argent incarne l'harmonie du couple, souligne l'envie de pouvoir de l'une ou le désir d'indépendance de l'autre. "
La suite d'une belle rencontre et le fameux "vivre ensemble"
Chez les lesbiennes c'est bien connu, l'engagement à vie, intervient juste après la première nuit d'amour :) Comment devenir Lesbienne? En route donc pour un long chemin à deux qui est aussi une aventure économique... En dehors du coût de la vie, les sorties, les spectacles, les voyages, les escapades... ont un prix et, particulièrement chez nous les lesbiennes, moins habituées au "pouvoir économique masculin" et à la fantaisie spontanée en vigueur chez nos amis les Gays ! Ainsi, les vieux démons du féminismes ressurgiraient-ils jusques dans les chaumières goudouxes ? Oui, Si l'on considère que pour la plupart des femmes l'argent reste synonyme de sécurité. Les lesbiennes, aux tendances souvent fusionnelles, doivent donc s'interroger sur l'espace entre Sécurité et Indépendance, et il est urgent de regarder en face ce tabou ultrasensible et de se poser les bonnes questions. Par ailleurs cela suppose également que l'une des deux partenaires soit " hébergée" chez l'autre, avec tout ce que cela signifie... (Sans parler de deux femmes dans une cuisine ! :)) .
"L'argent est révélateur du fonctionnement affectif au sein du couple.
Se placer position de dépendance ou en position de maternance ? On donne ou on retient, on se donne ou on se retient... Notre relation à l’argent est tellement intimement liée à notre agressivité qu’elle se mêle de toutes nos relations d’amour. Quand ils parlent de familles, les thérapeutes de couple utilisent aussi le sigle PME petite ou moyenne entreprise. « corbeille de mariage » , d’« héritage » désignent ce que chacun apporte de sa famille d’origine mais on y dépose aussi les angoisses et les difficultés de nos parents » (Irène Kaganski). Les « Un sou est un sou » que l’on a parfois entendus pendant des années, les souvenirs d’un père flambeur, d’un oncle qui nous couvrait de cadeaux, d’une grand-mère qui remettait précieusement des étrennes. Des tirelires, des comptes d’épargne…, tout cela marque à vie. Quand on forme une famille, on crée un patrimoine que l’on transmettra un jour. Mieux vaut en parler au début. Sans mélanger forcément séparation de biens et banqueroute affective."
L’une des raisons principales des séparations est aussi l’argent, ne prenez donc pas cet aspect à la légère!
Comment déceler des sources potentielles de conflits reliées à l’aspect financier du couple avant que celles-ci ne se déclarent? Voici quelques points sur lesquels vous devriez vous pencher sérieusement avant de faire le saut et décider de partager votre vie avec quelqu’un, ou bien que vous pouvez utiliser pour rectifier le tir. C’est long une vie!
Observez!
Prenez le temps d’observer la relation qu’a votre future meilleure moitié avec l’argent. Tient-elle ses comptes? Dépense-t-elle plus qu’elle ne gagne? Planifie-t-elle ses dépenses? En bref, a-t-elle un budget? Si votre conjoint gère bien ses finances maintenant qu’il est célibataire il y a gros à parier que son comportement restera le même. Par contre, si ce n’est pas le cas vous risquez d’avoir de gros problèmes par la suite. Lorsque l’on combine deux vies, deux façons de voir les choses, deux habitudes de dépenses en une seule, il faut un plan visant à assurer que les deux parties restent sur la même page et continuent d’être heureux.
Établissez un plan à deux, et entendez-vous
Il est facile de décider quoi acheter et quand, que ce soit pour idée vacances, les plaisirs personnels de chacun, ou bien encore de décider de faire des rénovations ou d’acheter une piscine qui profitera à toutes les deux. Travaillez ensemble, cela vous évitera les mauvaises surprises. Un plan est particulièrement utile quand le couple est formé d’une cigale et d’une fourmi. Généralement les opposés s’attirent et cette combinaison est fréquente. Grâce à un plan, chacun d’entre vous peut répondre raisonnablement à ses propres besoins sans écraser ceux de l’autre. Savoir où vous en êtes financièrement signifie que vous pouvez prendre des décisions éclairées au sujet de vos dépenses et ce sans vos endetter. Votre conjointe n’est pas intéressée ou ne veut pas s’impliquer? Attention, cette situation ne fera que s’aggraver à la longue.
Impliquez l’autre
Il arrive souvent qu’une seule personne dans le couple se trouve à la barre et assume seule le quotidien des finances. C’est toujours la même qui paye les factures, révise les primes d’assurance, décide de la façon d’investir dans les REER, détermine combien (ou si) mettre dans les REEE, paye les taxes, etc … Cela arrive naturellement. Le problème est que lorsqu’une personne dans le couple est exclue d’une tâche qui devrait être commune, ou encore évite la responsabilité, cela signifie que l’autre reste seul à gérer le tout. Ça peut résulter en l’un des deux qui prend le contrôle sans considération des besoins de l’autre, ou encore celui qui se retrouve à tout assumer peut ressentir un sentiment d’injustice. Dans un couple, chacune des partenaires devrait s’impliquer, que ce soit pour les grandes décisions financières, ou pour la gestion au jour le jour. Chacune devrait tenir les comptes, et vous devriez avoir des conversations régulières pour être certain d’être sur la même longueur d’onde. Tenir les comptes devrait être une tâche partagée, même si cela demande un effort conjoint. De toute façon, qui a dit que vivre en couple était facile dans tout? ; -)
Demandez à tout savoir
Et bien sûr soyez prêt à tout dire! Après tout cette personne va au quotidien partager votre vie, votre lit et vous aurez peut-être même des enfants ensemble. Il n’y a rien d’indiscret à vouloir connaître le passé financier de votre conjointe. A-t-elle déjà fait faillite? A-t-elle des dettes, et si oui, combien? Et quel est son comportement actuel vis-à-vis de ses achats? Aussi étrange que cela puisse être, beaucoup de gens mentent sur le prix des articles qu’ils achètent et ce pour éviter les conflits. Si vous êtes dans cette situation et que vous ne pouvez pas parler ouvertement de ce que vous achetez, vous avez un problème. Si vous pensez que votre partenaire s’opposerait à la dépense que vous êtes sur le point de faire, vous devriez l’écoutez! Négocier, faire des compromis, devrait être une entité omniprésente de la vie conjointe. On revient au point précédent, vous devriez avoir un plan, un budget qui vous permette de fonctionner tous les deux tout en respectant les besoins de l’autre.
La communication et le respect sont clefs au bon développement et au maintien de toute relation. Si vous n’êtes pas en mesure de vous ouvrir à votre partenaire, si vous ne pouvez pas lui faire confiance ou encore lui dire la vérité, c’est un signe que vous n’êtes pas prêt à partager votre vie avec.
Une vérification que vous devriez absolument faire est de lui demander à voir sa côte de crédit. Cela vous indiquera immédiatement s’il y a un problème ou pas. Il refuse de vous la donner? Il y a anguille sous roche et vous devriez vous méfier. ... ce n’est pas parce que vous êtes en amour que vous devriez abandonner votre bon sens et faire confiance aveuglément. ... Si votre future conjointe a une mauvaise côte de crédit, ce n’est pas la fin du monde mais sachez que cela aura des conséquences. Elle pourrait en fait devenir dépendante de votre dossier, et vous pourriez finir par devoir contracter les prêts (et hypothèque) en votre nom. En fin de compte, vous pourriez devenir imputable des dettes communes, donc faites attention!
Vivre en couple est l’une des choses les plus belles et les plus importantes qui puissent arriver à quelqu’un. Il faut juste s’assurer de ne pas transformer le paradis en enfer, et rechercher l’harmonie dans tous les points essentiels d’une relation. Ces points incluent l’aspect financier; prenez les devants, préparez, planifiez, et sachez où vous mettez les pieds. Cela vous évitera bien des désagréments en cours de vie… et bien des dépenses aussi."

 

 "Comme tu traites l’argent, tu traites ta vie"

L’une des raisons principales des séparations est aussi l’argent, ne prenez donc pas cet aspect à la légère!

 "L’argent est une puissante forme d’énergie, le parfait point focal permettant de travailler d’importantes leçons de la vie. Que nous le haïssions ou que nous l’aimions, l’argent fait partie de tout ce qui touche notre vie ». Maria Nemeth, auteur de "Libérer l’énergie de l’argent"
En va-t-il de même avec la relation amoureuse ? Ouvrons-nous notre bourse comme notre cœur ou pour acheter l’amour ? Agissons-nous dans ces deux dimensions avec la même générosité, avec la même avarice, les mêmes hésitations, les mêmes peurs ? Comment « investissons-nous » le partenaire potentiel ou actuel ? Ce sont les ressorts et les sources de nos comportements affectifs que nous avons explorés. Avec l’éclairage de différents auteurs, nous avons découvert de surprenants parallèles, « riches » d’enseignements… Les comprendre pourrait sceller notre bonne fortune financière et pourquoi pas amoureuse !
Synthèse :
Fauchés comme les blés ou riches comme Crésus, les rapports avec l'argent sont loin d'être neutres. Pourtant, ce formidable instrument d'échange qui a succédé au troc, à la lettre de change, au transfert de dettes -ses précurseurs-, devrait se borner à passer entre nos doigts sans nous troubler. Mais l'argent nous affecte et nous tourmente Nous y pensons très souvent dans la journée... Amusons-nous o compter le nombre de fois où le sujet nous vient à l'esprit, nous serions étonnés ! Pour la plupart des spécialiste, l'argent correspond à un support vide sur lequel nous projetons "nos connotations". C'est par ces projections qu'il prend vie : l'argent devient ce que nous en pensons ! Il donne aussi une clef d'accès au réel. Il traduit notre manière d'être au monde, nos liens sentimentaux avec les autres et avec nous-mêmes. Une querelle à propos de l'argent cache, dans la plupart des cas, un litige plus profond.
Quelques termes communs à l'amour et à l'argent : Mon trésor, un billet doux, tu comptes pour moi, le conte (compte) est bon, y trouver son compte, (s)'investir, donner, recevoir, faire un bilan, thésoriser, (s)'épargner, un intérêt, capitaliser, amortir, rentabiliser, tu vas me le payer, gérer, coûter, cher payé, quand on aime on ne compte pas (mais quand on n'aime plus, on compte beaucoup !)etc. La liste est loin d'être exhaustive.
D'après Pierre Pradevand, l'argent est "un puissant outil de transformation personnelle. C'est une forme d'énergie qui permet de comprendre et les schémas et les blocages qui gouvernent nos attitudes".
Selon les psy, l'argent serait un objet d'amour ou de haine, de convoitise ou de mépris, un sujet de disputes infinies (divorces, héritages) ; on y projetterait les manques ressentis dans la prime enfance. Il serait le miroir de nos désirs inconscients. La façon dont nous avons vécu le manque étant bébés serait à l'origine de nos comportements vis à vis de l'argent. A l'âge adulte, cette problématique se déplace sur l'argent, représentation par excellence du domaine de l'avoir. En fait, au-delà de sa fonction rationnelle d'instrument de mesure, de moyen d'échange, l'argent possède des significations inconscientes pour chacun de nous. On ne comprend des comportements tels que l'avarice pathologique ou le besoin de thésauriser qu'en se référant à certaines peurs de manquer vécues dans la petite enfance.
Au stade oral, phase la plus primaire du développement (0-2 ans), le nourrisson évolue dans l'avoir : avoir faim, chaud, froid, soif... Il se sent particulièrement démuni et impuissant. Sa dépendance le conduit à rêver d'un "sein" inépuisable, pourvoyeur permanent de lait, qui lui permettrait d'échapper au manque. Le paradis en quelque sorte. Ce type de fantasmes oraux se retrouve chez les gens qui courent après l'argent ou veulent brasser des sommes gigantesques. Dans l'inconscient, l'argent est pour eux l'équivalent d'un sein toujours à disposition. En ce qui concerne l'avare qui, lui, retient son argent, il ressemble plutôt au jeune enfant dont la rétention obstinée, lorsque sa mère l'assoit sur le pot, le protège contre le menace imaginaire d'être complètement vidé de sa substance. Le stade anal, la maîtrise de ses sphincters peut permettre à l'enfant surinvesti de s'affirmer, à un moindre niveau.
Les comportements de rétention (dont l'avarice est le plus représentatif) sont dictés par le besoin d'accumuler ou de conserver son capital intact. Leur désir premier est de maîtriser le monde, de dominer psychologiquement leurs amis, leur famille, leurs associés et leurs employés s'ils occupent des fonctions dirigeantes. Ce tempéraments jouissent de compter et recompter ; chaque euro économisé est une victoire. Pour eux, l'argent, c'est la puissance. En dépenser, c'est perdre le pouvoir. En se retenant de lâcher sa carte de crédit, on est dans la maîtrise.
Le besoin de conserver son avoir peut également dériver d'une insécurité de bas, d'un manque de confiance en soi. L'argent sert alors de repère (re-père) pour se diriger dans l'existence.
Les tempéraments dilapidateurs conjuguent souvent plusieurs addictions : sexuelle, affective, tabagique, alcoolique, etc. Poussés par la déprime ou l'angoisse, ils succombent à l'appel de l'achat. Ils se délestent de leur argent pour alléger le poids qui les oppresse.
Les cigales aveugles préfèrent ne pas se voir dépenser. Cette attitude résulte le plus souvent d'un désir inconscient de s'aveugler, de ne rien savoir, par peur de l'avenir. S'abstenir de penser à des dépenses revient à se protéger. Mais le goût de la dilapidation peut aussi être d'effet d'un désir agressif de faire payer l'autre.
Si le fait de dépenser sans jamais tenir compte de ses revenus réels marque un infantilisme persistant, savoir se faire plaisir dans la limite du raisonnable est, à l'inverse, une preuve de maturité. Les tendances à la dilapidation peuvent également être le fruit d'un désir inconscient d'autopunition. C'est le cas de ceux qui investissent frénétiquement et en pure perte, comme si une malédiction leur interdisait de faire fructifier leurs gains.
Avoir en permanence la main au portefeuille est souvent une façon d'acheter l'amour et l'estime de ses semblables en donnant le minimum de soi-même. Les généreux excessifs sont souvent mus par un sentiment de culpabilité. D'où la multiplication de comportements réparateurs visant à se dédouaner. La vraie générosité est rare. Elle appartient à ceux qui savent donner sans l'arrière-pensée de s'attacher celui à qui ils donnent.
A l'inverse, se positionner en marge du système et s'en énorgueillir, occuper la place du censeur vertueux qui condamne les excès de ses contemporains, marquent un refus, ou bien de devenir adulte et de prendre ses responsabilités en modifiant un fonctionnement social que nous méprisons, ou bien d'accepter le monde tel qu'il est.
Un rapport sain et mature à l'argent, c'est s'estimer suffisamment pour en gagner sans honte et ne profiter sans culpabilité. AVOIR PEUR DE L'ARGENT, C'EST AVOIR PEUR DE GRANDIR ! SE PRIVER REVIENT À FUIR LA VIE ET SON PROPRE PLAISIR. C'EST DIRE SI UNE RELATION SAINE À L'ARGENT SUPPOSE AU PRÉALABLE UNE RELATION SAINE À SOI-MÊME.

En conclusion, nous nous comportons en amour comme nous agissons avec l'argent. En définitive, n'aurions nous pas intérêt à suivre un séminaire de trois jours sur nos rapports à l'argent avant de nous allonger sur le divan ?

 

Terminons avec quelques conseils de Maria Nemeth. Remplaçons le mot argent par le mot amour : la clarté, dans les deux cas, est nécessaire pour que circule une énergie positive. A bon entendeur..."
"Pour rendre notre rapport à l'argent/à l'amour plus sain dans le présent, il est nécessaire de liquider le passé. D'abord, en rendant conscient notre rapport à l'argent/à l'amour. Mais aussi en réglant nos affaires en suspens. Comme en toute chose, les boucles doivent être bouclées.

Nous dégageons de la place pour que l'énergie de l'argent/de l'amour circule librement lorsque nous nous occupons de mettre en ordre nos "papiers". Les"papiers", c'est l'administration, c'est savoir combien nous avons sur notre compte bancaire de façon très claire.

Nous nous sentons également libérés lorsque nous nous occupons de nos factures en retard. Et enfin, nous sommes soulagés lorsque nous établissons très précisément des plans de remboursement avec dates et montants pour honorer nos dettes.

Ceci autant avec les administrations et les banques qu'avec les proches et les amis. Les prêts entre personnes proches ont avantage à être tout autant codifiés que les autres, pour le confort de tout le monde. La clarté (état des comtes, factures, échelonnement daté des remboursements) et un gain appréciable... d'énergie !"

 

Notre ancienne rubrique (Old TDT) ►dans Lesbophonies

 

*** Sources et références bibliographiques : Marc Lévy-Davida, coauteur avec Emmanuelle Daviet de "L'argent à tout prix, comprendre et améliorer sa relation à l'argent" (Editions Flammarion) Patrice Ellequain, animateur de séminaires sur la prospérité "Maître de l'artent" d'Annick Nenaird. Editions Le Souffle d'Or "La psychanlyse et l'argent" d'Ilana Reiss-Schimmel. Editions Odile Jacob Pierre Pravervand "Gérer mon argent dans la liberté", "Les vraies richesses". Editions Jouvence Julie Cameron et Mark Bryan "L'argent apprivoisé : de la dépendance à la liberté d'être. Editions Dangles Peter Koenig, animateur du stage :"Libérez votre relation à l'argent pour libérer votre vie" et auteur de "30 mensonges à proporos de l'argent". Smiley Blanton, psychanalyste, Gérard Louvain, psychothérapeuthe

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LA QUESTION TRANS

Double invisibilisation,"mixité choisie" ou accueil des personnes trans*: le mouvement féministe et lesbien est confronté à de nombreux défis. Tour d’horizon avec trois militantes genevoises.

"Des féministes prennent la défense et alertent sur les pressions exercées par les groupes d’activistes trans.

Même si elles n’ont pas eu lieu comme prévu en avril dernier, les marches de la visibilité lesbienne ont gagné en force ces dernières années. Les femmes qui aiment les femmes reprennent la parole, redescendent dans la rue et revendiquent leur histoire pour elles-mêmes...
(...)Les femmes ont moins d’expérience à occuper l’espace public et à prendre la parole. C’est toujours les mêmes rengaines qui reviennent et c’est difficile à avaler.» rappellent Yolanda Martinez et Christiane Parth, respectivement présidente et coordinatrice de Lestime..
 

En Suisse et dans le monde, le mouvement lesbien continue de subir une double invisibilisation: en tant que femmes et en tant que lesbiennes. «Si les lesbiennes ont beaucoup soutenu les combats féministes dès mai 68, les femmes hétéro ne les ont pas souvent soutenues en retour. Il y a toujours eu ce clivage, mais aujourd’hui on le sent moins.

Parmi les sujets qui suscitent la polémique, la «mixité choisie». Lestime, comme d’autres associations, l’utilise de longue date comme un outil d’empowerment. Se passer de la présence d’un groupe dominant – les hommes cisgenres dans ce cas-là – permet de mieux discuter et de créer une culture commune en dehors du cadre sociétal.
- «On reçoit souvent des appels d’hommes cis* qui se plaignent de ne pas pouvoir venir à certains événements», racontent Yolanda et Christiane. «Ils se sentent complètement démunis et il faut qu’on justifie le fait qu’on souhaite passer des soirées sans hommes cis, alors qu’on a juste envie d’être entre nous.»

*Cis, Cisgenre désigne l'identité de genre d'une personne correspondant au sexe assigné à sa naissance, par opposition à celui de transgenre, identité de genre différente du sexe assigné à la naissance.

Dans les pays anglo-saxons, mais aussi en France, le mouvement féministe et lesbien est secoué par la question de l’accueil des femmes trans*, illustrée avec fracas par les prises de positions de l’auteure J.K. Rowling.

Ce courant est désigné par l’acronyme TERF, pour «féminisme radical excluant les trans*», apparu pour la première fois aux États-Unis en 2008. «C’est un courant essentialiste et biologiste qui part du principe que toutes les femmes doivent avoir une vulve et des règles.
Les femmes trans* ne sont donc pas des femmes à leurs yeux, mais des mâles déguisés», explique Alexandra, du groupe Trans* de l’association 360. - «Les TERF craignent que les personnes trans* essayent de s’infiltrer dans les mouvements féministes pour renforcer le patriarcat, comme une sorte de cheval de Troie», ajoute-elle.
En effet, comme le mentionne Karine Espineira dans son article intitulé «La sexualité des sujets transgenres et transexuels saisie par les médias», les personnes trans* ont très vite été assimilées à la prostitution. «La femme transgenre est sursexualisée par association aux représentations de la pornographie et assimilée à la prostitution», remarque-t-elle. Véhiculée par les médias, cette assimilation a causé du tort à toute la communauté trans* jusqu’au sein du mouvement LGBTIQ+. À Lestime, Yolanda et Christiane admettent qu’il peut exister des tensions. «Il y a des personnes dans notre communauté qui sont moins tolérantes concernant les femmes trans* mais, assurent-elles, le but de Lestime c’est de représenter toutes les femmes et de défendre leurs droits.»
Source 360.ch 11/11/2019 ►Suite de l'article complet.

TDT ARTICLES sur LA QUESTION TRANS

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Coucou les Trans

Depuis le mois de décembre, les accusations de transphobie se multiplient autour de J.K. Rowling.

L'autrice de la saga "Harry Potter" est de nouveau sous le feu des critiques après sa prise de position sur les personnes trans. Une nouvelle polémique qui en dit beaucoup sur sa vision du Genre.
Depuis ce dimanche 5 juillet, J.K. Rowling continue de faire l’objet d’une vaste polémique. En cause, une série de tweets dans laquelle elle compare les traitements hormonaux suivis par les personnes trans aux thérapies de conversion dont ont été victimes de nombreux homosexuels.
- “J’ai ignoré de faux tweets, largement partagés, qui m’ont été attribués, démarre l’écrivaine de 56 ans. J’ai ignoré les messages à caractère pornographiques envoyés à mes enfants dans un thread sur leurs pratiques artistiques. J’ai ignoré les menaces de mort et de viol. Mais ça, je ne vais pas l’ignorer.”
Elle fait référence, ici, aux reproches qui lui ont été faits au cours des derniers jours après avoir “liké” le message d’une utilisatrice sur Twitter. “Les prescriptions d’hormones sont les nouveaux anti-dépresseurs, soufflait cette dernière. Oui, ils sont parfois nécessaires et peuvent sauver des vies, mais devraient être un cas de dernier recours et non la première option. Ceux qui préfèrent donner des médicaments plutôt que de consacrer du temps et des efforts à guérir l’esprit des gens font preuve d’une grande paresse.”
D’après J.K. Rowling, “de nombreux professionnels s’inquiètent du fait que les jeunes, en proie à des problèmes de santé mentale, sont poussés à prendre des hormones et à subir des opérations chirurgicales alors que ce n’est peut-être pas leur dans leur intérêt”.
J.K. Rowling et les hormones Elle poursuit: “Nombre d’entre nous, dont moi, pensons que nous assistons à un nouveau type de thérapie de conversion pour les jeunes homosexuels, qui seraient poussés vers une médicalisation à vie pouvant entraîner la perte de leur fertilité et de leur pleine fonction sexuelle.”
Ce qu’évoque la romancière, ce sont les inhibiteurs d’hormones, des médicaments utilisés pour inhiber la puberté. Ils sont notamment prescrits aux adolescents trans afin d’empêcher temporairement l’apparition de certaines caractéristiques physiques, à l’instar de la pomme d’Adam ou des poils sur le visage. Ils permettent ainsi d’éviter d’avoir recours à certaines opérations chirurgicales, plus tard dans la vie.
Comme le rappelle le site d’infos britannique PinkNews, de nombreuses études scientifiques ont été réalisées à ce jour, témoignant de l’intérêt vital que ces “bloqueurs de puberté” peuvent avoir sur les adolescents trans, une population chez qui le risque de suicide est beaucoup plus élevé.
(...) “Pourquoi comparer le fait d’être trans et de souffrir de problèmes de santé mentale en premier lieu, se demande une autre utilisatrice. Ce sont deux choses complètement différentes.” “Il n’y a rien de paresseux là-dedans et le fait de suggérer que ça l’est ne fait qu’aggraver les stigmates, ajoute quelqu’un d’autre. Aussi, sérieusement, laissez les personnes trans tranquilles.”

Et ce n’est pas la première fois que ses prises de position sur les personnes trans provoquent de telles critiques. Au mois de décembre dernier, elle a apporté son soutien à Maya Forstater, une chercheuse licenciée pour avoir écrit sur Twitter qu’on ne peut pas “changer de sexe biologique”, c’est-à-dire ce qui détermine notre genre à la naissance.

“Comme je l’ai dit dans ma déposition, je crois que le sexe est un fait biologique et immuable. Il y a deux sexes. Les hommes sont des mâles. Les femmes sont des femelles. C’est impossible de changer de sexe. Ceci était entendu, jusqu’à très récemment, comme étant des faits de vie de base.”
Pour Maya Forstater, comme J.K. Rowling, une femme trans ne serait pas une femme. Ce discours, qui tend à nier l’identité de genre des personnes trans, est puni par la loi en France d’amendes et de peines de prison, d’après un décret du mois d’août 2017 relatif aux provocations, diffamations et injures publiques à caractère transphobe.
Sexe et genre, l’amalgame Au mois de juin dernier, rebelote. Pour accompagner le partage d’un article parlant “des personnes qui ont leurs règles”, J.K. Rowling fait alors semblant d’avoir oublié le mot “femmes”. Elle se fend d’un commentaire sarcastique: “Je suis sûre qu’on devait avoir un mot pour ces gens. Que quelqu’un m’aide. Feum? Famme? Feemm?”.
Sur les réseaux sociaux, on rappelle à l’écrivaine que des hommes trans ou des personnes non-binaires, c’est-à-dire des personnes qui ne s’identifient ni hommes ni femmes, peuvent aussi avoir leurs règles. Elle leur répond: “Si le sexe n’est pas réel, alors l’attirance entre les personnes de même sexe n’existe pas. Si le sexe n’est pas réel, alors la réalité vécue par les femmes du monde entier est effacée. Je connais des personnes trans et je les aime, mais effacer le concept de sexe enlève à de nombreuses personnes la possibilité de parler concrètement de leur vie. Il n’y a rien de haineux à dire la vérité.”
L’amalgame des termes “sexe” et “genre” suscite l’indignation. Il contribue à l’idée selon laquelle le genre d’une personne serait conditionné par ses organes génitaux. Le sexe tient à l’aspect biologique. Le genre, ce à quoi on s’identifie. Comme le rappelle l’Association des journalistes LGBT, “les personnes trans ne ‘changent pas de sexe’, pas plus qu’elles ne ‘deviennent’ un homme ou une femme: elles mettent leur corps en adéquation avec ce qu’elles sont”.
(...) À son tour, Emma Watson prend la parole. L’actrice, connue pour avoir interprété le personnage d’Hermione Granger dans les huit films, rappelle sur Twitter que “les personnes trans sont qui elles disent être et méritent de vivre leur vie sans être constamment remises en question ou qu’on leur dise qu’elles ne sont pas qui elles disent être”.

Le mouvement des TERFs *
Devant l’avalanche de critiques, J.K. Rowling prend la plume. Pour mettre en contexte ses commentaires controversés, l’écrivaine raconte dans un billet avoir été victime de violences conjugales et d’agression sexuelle. Elle répond aussi au terme de “TERF” qui lui est parfois donné.

D’après cet article du Monde, l’acronyme pour “trans-exclusionary radical feminist” “désigne des personnes qui estiment que les luttes trans invisibilisent les luttes pour les droits des femmes”. “L’autre problème est que dans leur discours de défense des espaces réservés aux femmes, le mouvement des TERFs, précise Slate, utilise une rhétorique qui suggère que les femmes trans sont une menace pour la sécurité des femmes.”
Très présentes dans le débat féministe au Royaume-Uni, ces idées tentent de faire leur chemin en France. Au mois de janvier, l’ancienne militante des Femen Marguerite Stern a déploré que le mouvement des collages anti-féminicides soit utilisé par des femmes trans.
-“J’observe que les hommes qui veulent être des femmes se mettent soudainement à se maquiller, à porter des robes et des talons. Et je considère que c’est une insulte faite aux femmes que de considérer que ce sont les outils inventés par le patriarcat qui font de nous des femmes. Nous sommes des femmes parce que nous avons des vulves”, prônait-elle dans les colonnes du Monde.
Une définition “malveillante” Une autre partie des féministes, proche du courant intersectionnel (un mouvement qui appelle à la solidarité entre toutes les femmes pour mettre en avant la jonction des discriminations), n’est pas d’accord.

- “Toute cette question s’articule autour d’une volonté d’étiqueter les femmes trans comme étant des hommes pour mieux leur retirer les droits dont elles jouissent actuellement, estime la militante Katy Montgomerie sur Medium. Au Royaume-Uni, le pays où J.K. Rowling et moi vivons, les femmes trans utilisent les espaces réservés aux femmes depuis bien avant notre naissance, et elles bénéficient d’une protection légale à cet égard depuis plus d’une décennie.”

Elle ajoute: “Une définition de la ‘femme’ qui exclut les femmes trans et intersexes n’est pas seulement vaine, elle est intrinsèquement malveillante. Elle ne s’intéresse ni aux preuves, ni à la science, pas plus qu’elle ne vise à mettre fin au sexisme. Elle sert uniquement à justifier le postulat selon lequel ‘les femmes trans sont des hommes’.”
Sur son blog, J.K. Rowling tente la conciliation. “Comme toutes les autres survivantes de violences conjugales et d’agression sexuelle que je connais, je ne ressens que de l’empathie et de la solidarité envers les femmes transgenres qui ont été maltraitées par des hommes”, précise-t-elle, sans jamais s’excuser auprès de celles et ceux qu’elle a pu blesser.
Source huffingtonpost.fr 06/07/2020 ►Suite de l'article complet.
 

*"Les sorties sur Twitter de Marguerite Stern, à l’initiative de Collages féminicides à Paris, auront eu le mérite de nous familiariser avec l’acronyme TERF (pour Trans-Exclusionary Radical Feminist) qui désigne des féministes essentialistes qui militent pour l’exclusion des femmes trans des luttes féministes. Stern estime en effet que les revendications des femmes trans – qu’elle désigne comme « des hommes qui veulent être des femmes » (sic) – sont le bras armé du patriarcat pour silencier les femmes cis. Et c’est sûr que les personnes trans en général, et les femmes trans en particulier, bénéficient des bienfaits du patriarcat lorsqu’elles sont inlassablement mégenrées, lorsqu’elles se voient nier les mêmes droits que les personnes cis, lorsqu’elles sont agressées, violentées et tuées dans la rue. Comme le rappelle une tribune parue dans Libération le 26 février dernier, les femmes trans sont des femmes. Il n’y a pas de débat sur la question, juste de la transphobie... "

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Home sweet...

Si tout va bien, le premier HOME pour personnes âgées LGBT de Suisse verra le jour en 2025 à Zurich, rapporte la «Neue Zürcher Zeitung»...

Le projet Espenhof-Nord comptera 135 unités, dont 20 réservées aux personnes LGBT. Image: Ville de Zurich.
Le projet, fruit d’une collaboration entre la SAW, une fondation de la Ville de Zurich, et l’association QueerAltern, a été présenté hier. Vingt appartements, pour un total de 24 places, sont prévus dans l’ensemble Espenhof-Nord, qui comprendra 135 unités dans le quartier d’Albisrieden.
- «Nous espérons que ce projet pionnier poussera des institutions conventionnelles à mener un travail de réflexion», a estimé Barbara Bosshard, présidente de QueerAltern. Elle a rappelé que l’enjeu était d’éviter un «retour au placard» des seniors LGBT.
À ses côtés se trouvait une figure historique de la communauté gay zurichoise: Ernst Ostertag. Le nonagénaire a exposé son appréhension à entrer dans un EMS dans les conditions actuelles, surtout seul, après le décès de son compagnon Röbi Rapp en 2018. «Vous ne rencontrez pas forcément beaucoup de compréhension pour d’autres formes de sexualité. Mais, à un certain âge, vous n’avez plus envie de lutter, et plus envie non plus de vous exposer à de possibles blessures.»
Le film raconte comment elles se sont rencontrées, comment elles sont tombées amoureuses, comment elles sont finalement sorties du placard auprès leurs familles conservatrices et comment elles ont secrètement développé leur amour parallèlement à leur carrière professionnelle à Chicago...
Source 360;ch 08/07/2020 Suite de l'article complet en VO.
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Whouu are youuu

Des choses qui apparaissent au début d'une relation, que nous avons tendance à ignorer jusqu'à ce qu'il soit trop tard ?

Avec le recul, nous réalisons que les signes étaient là tout le temps et nous nous engageons à y prêter attention mais la prochaine fois.
Dans les rencontres en ligne, certaines alertes peuvent en fait être pressenties avant même d'avoir pris contact avec la personne.
D'autres peuvent être repérées juste après le premier rendez-vous.
Voici quelques-unes de ces alertes qui devraient vous faire vous stopper et réfléchir avant d'aller plus loin :
Son profil est beaucoup trop long
Les femmes ont tendance à écrire plus que les hommes et nous prêtons également attention à ce qui est dit. D'un autre côté, si quelqu'un pèse 500 mots de divagations, cela pourrait signifier qu'elle a beaucoup trop de temps pour elle-même ou qu'elle est un peu désespérée de trouver quelqu'une. Cela pourrait être un signe qu'elle est susceptible d'être plutôt dans le besoin et peut vouloir faire bouger les choses trop rapidement.
Elle mentionne les relations passées dans le profil
Toute personne qui inclut des bagages dans son profil doit souffrir de d'important problèmes de souvenirs douloureux. Il n'y a pas de place pour ce genre de chose dans ce qui est censé être tourné vers l'avenir dans un avenir meilleur. Si quelqu'un mentionne son ex, cela devrait immédiatement faire sonner l'alarme dans votre tête.
Il y a trop de négatifs dans son profil
Nous savons toutes ce que c'est que d'être contactée à plusieurs reprises par des personnes inadaptées, mais si quelqu'une commence à traduire cela en une liste brève de femmes qu'elle ne veut pas rencontrer, cela peut signifier que vous avez affaire à quelqu'un qui est critique et trop pointilleuse, prenez note potentiellement que cela peut être vain.
Elle paraît trop en demande
L'interaction doit être une voie à double sens. Si vous vous trompez toutes les deux et que vous ressentez le besoin d'envoyer constamment des SMS ou des e-mails, c'est parfait. Mais si vous venez de prendre contact et qu'elle est déjà partout sur vous avec des tas d'e-mails, de textos et de messages sans que vous ayez fait la même chose en retour, alors vous pourriez bien avoir un problème. Elle ne tardera pas à suggérer que vous emménagiez ensemble après le premier rendez-vous. (en même temps c'est très lesbien)
Elle disparaît souvent
D'un autre côté, si les choses semblent aller bien mais que votre internaute disparaît constamment pendant des jours sans explication, cela peut être un signe qu'elle n'est pas aussi engagée dans votre relation potentielle que vous. La plupart des gens ont besoin de temps pour eux-mêmes, en particulier au début d'une relation, mais il y a une fine ligne entre le temps seule et le temps potentiel de «voir quelqu'un d'autre et de garder ses options ouvertes».
Source Diva Staff 11/05/20 ► Suite Article complet

Notre ancienne rubrique (Old TDT/ Humour Lesbien)
GUIDE SAPPHIQUE DES FEMMES DANGEREUSES

 

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