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HONG KONG BACKSi ce projet de loi avait été adopté, il aurait introduit des protections pour les couples de même sexe à Hong Kong qui avaient déjà contracté légalement une union à l’étranger.
Les législateurs de Hong Kong ont voté contre un projet de loi qui aurait accordé des droits aux couples de même sexe ayant conclu un partenariat civil ou un mariage à l'étranger. Cette mesure a suscité une vive réaction, tant de la part des militants locaux qu'à l'international...
Le mercredi 10 septembre, le conseil législatif monocaméral de Hong Kong (LegCo) a rejeté le projet de loi par 71 voix contre 41. Le vote fait suite à des mois de débats, les factions conservatrices déclarant que le projet de loi menaçait les « valeurs familiales ».
Si elle était adoptée, la loi aurait instauré un système d'enregistrement permettant de reconnaître les couples de même sexe à Hong Kong ayant déjà contracté une union légale à l'étranger. Ce système leur accorderait certains droits, comme les visites à l'hôpital.
Cette proposition a rencontré une forte opposition de la part des groupes religieux et des législateurs pro-Pékin. Ce projet de loi a été le premier à être rejeté par les législateurs depuis la réforme électorale menée par le gouvernement chinois, visant à garantir que seuls les candidats pro-Pékin puissent se présenter à Hong Kong et à éliminer de fait toute opposition.
Le rejet du projet de loi fait suite à un arrêt de la Cour de cassation rendu en 2023 en faveur des droits LGBTQ+, ordonnant au gouvernement de créer un cadre juridique pour les partenariats entre personnes de même sexe. Le gouvernement avait deux ans pour mettre en œuvre cet arrêt, et on ignore désormais comment il entend se conformer à cette obligation constitutionnelle.
« Aujourd'hui est un jour décevant pour Hong Kong », a déclaré l'association Hong Kong Marriage Equality dans un communiqué. « Cela envoie un signal inquiétant aux communautés locales et internationales : les décisions de justice risquent d'être ignorées et la dignité des personnes bafouée. »
Jimmy Sham, l'activiste à l'origine de la procédure ayant conduit à la décision de la Cour d'appel, a également commenté : « Je souhaite que tout le monde garde espoir, car ce n'est pas la fin du jeu. Nous avons encore une chance d'améliorer les droits à Hong Kong, d'améliorer l'égalité des droits pour nos couples de même sexe. »
Amnesty International a également condamné la décision des législateurs. « Aujourd'hui, les autorités de Hong Kong n'ont pas réussi à remédier aux inégalités auxquelles sont confrontés les couples de même sexe dans tous les domaines de leur vie », a déclaré l'organisation dans un communiqué .
Il a ajouté : « Le projet de loi sur les partenariats entre personnes de même sexe était imparfait, mais en le rejetant, les législateurs ont montré un mépris alarmant pour les droits LGBTI.
Pourtant, même une petite avancée en matière de droits pour les couples de même sexe s'est révélée inacceptable pour le Conseil législatif. C'est un revers qui montre le chemin qu'il reste à parcourir à Hong Kong pour que tous les habitants de la ville puissent bénéficier de l'égalité des droits.
Source : ► gcn.ie- 11/09/2022
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MIDNIGHT EXPRESSLe tribunal correctionnel d’Ankara a ordonné la libération sous contrôle judiciaire d’Enes Hocaoğulları, 23 ans, militant LGBT et défenseur des droits humains arrêté début août en Turquie.
Arrêté le 5 août à l’aéroport d’Esenboğa, à son retour de Strasbourg, Enes Hocaoğulları avait été placé en détention préventive à la prison de Sincan...
Il reste poursuivi pour « diffusion de fausses informations », un chef d’accusation régulièrement utilisé par les autorités pour museler les voix dissidentes.
Quelques mois plus tôt, il s’était exprimé devant le Congrès du Conseil de l’Europe, dénonçant les atteintes aux libertés fondamentales en Turquie, les arrestations d’élus locaux et les violences policières lors de manifestations étudiantes.
Ses déclarations avaient suscité l’ire du gouvernement turc, qui les avait qualifiées de « trompeuses ».
Sa mise en accusation, le 8 août, avait immédiatement déclenché une vague de solidarité. Amnesty International, ILGA-Europe, Front Line Defenders ou encore le Forum européen de la jeunesse avaient dénoncé une « criminalisation de la liberté d’expression ».
En France, plusieurs associations, dont STOP homophobie, avaient cosigné une tribune réclamant sa libération immédiate. Le Conseil de l’Europe et le Parlement européen avaient également interpellé Ankara, tandis qu’une délégation du Congrès s’était rendue sur place début septembre pour rencontrer le jeune militant.
Le tribunal a finalement décidé, lundi 8 septembre, de le remettre en liberté en attendant la suite de son procès, fixé au 23 février 2026. Enes Hocaoğulları doit toutefois se présenter régulièrement aux autorités, mesure destinée à maintenir la pression judiciaire.
(...) Au-delà du soulagement, ce procès a marqué un moment rare d’unité. Toutes les associations LGBT+ turques étaient présentes à l’audience, venues soutenir Enes Hocaoğulları et affirmer collectivement leur détermination face à un climat de répression croissante.
Son cas illustre la fragilité des libertés publiques dans le pays, où la législation sur la « désinformation », adoptée en 2022, sert désormais de levier répressif contre journalistes, étudiants, militants écologistes ou LGBT. Pour la société civile turque, sa libération reste une victoire symbolique, mais précaire.
STOP homophobie reste mobilisée, car ce procès s’annonce comme un test majeur pour la liberté d’expression et les droits LGBT+ en Turquie.
Source : ► fugues.com- 11/09/2022
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ASIAN LGBT30 groupes LGBTQI+ asiatiques appellent à la reconnaissance des couples de même sexe alors que le Conseil législatif du gouvernement de Hong Kong examine le projet de loi sur l'enregistrement des partenariats entre personnes de même sexe.
Hong Kong n’autorise ni n’accorde le mariage ou les unions entre personnes de même sexe, bien que l’homosexualité soit dépénalisée depuis 1991...
Toutefois, les autorités reconnaissent les mariages homosexuels enregistrés à l’étranger pour des raisons fiscales, pour des avantages liés à la fonction publique et pour d’autres raisons pratiques, comme les visas de personne à charge.
(...) En juillet , les législateurs de Hong Kong ont proposé un système d’enregistrement qui reconnaîtrait les droits médicaux des couples de même sexe et accorder davantage de droits aux partenariats homosexuels formés à l’étranger.
(...) Plus de 30 groupes LGBTQI+ de toute l'Asie ont adressé une lettre conjointe à Erick Tsang Kwok-wai, secrétaire aux Affaires constitutionnelles et continentales.
Exhorter le gouvernement de Hong Kong à établir un cadre juridique qui reconnaisse et protège pleinement les partenariats entre personnes de même sexe.
(...) Dans la lettre conjointe cosignée, les organisations ont appelé le gouvernement de Hong Kong à remplir ses « obligations internationales et locales en matière de droits de l’homme ».
- « En établissant un cadre juridique complet qui reconnaît les partenariats entre personnes de même sexe et permet à tous les couples de même sexe de conclure un partenariat local légalement enregistré. »
- « le projet de loi actuel est loin de répondre aux normes internationales en matière de droits de l’homme et aux engagements proclamés par le gouvernement en matière de promotion de l’égalité, de l’inclusion et du respect de la diversité ».
Le projet de loi actuellement en cours d'examen autorise uniquement les personnes ayant un partenariat homosexuel valide enregistré en dehors de Hong Kong à s'inscrire.
(...) Il offre également des droits très limités, limités uniquement à la prise de décisions médicales et aux dispositions post-décès. Le gouvernement doit se conformer pleinement à la décision de la Cour
Les signataires de la lettre sont convaincus que cela ne peut être correctement compris que si le « droit de conclure légalement un partenariat civil au niveau local » est effectif.
(...) « Les organisations cosignataires espèrent que cette lettre incitera le gouvernement de Hong Kong à reconnaître qu’un nombre croissant de gouvernements s’orientent progressivement vers la reconnaissance et la protection des droits des couples de même sexe. »
(...)« Le projet de loi actuel de Hong Kong est très en retard par rapport aux cadres adoptés au Népal, à Taiwan et en Thaïlande ces dernières années.
« Ces exemples démontrent qu’il n’y a aucune contradiction entre la reconnaissance des partenariats entre personnes de même sexe et le respect des valeurs asiatiques ou « traditionnelles ».
Les tribunaux de Hong Kong ont reconnu que le refus de droits aux couples de même sexe était discriminatoire. La date limite de dépôt des projets de loi pour 2023 est le 27 octobre 2025.
Source : ► qnews.com- 10/09/2022
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LIBÉREZ Betty LACHGAR !Le Maroc a condamnée Betty Lachgar, malade, à deux ans et demi de prison !
L'activiste LGBTQ+ Betty Lachgar a été arrêtée pour avoir publié sur les réseaux sociaux une photo d'elle portant un t-shirt avec le slogan « Allah est lesbienne » et accompagnait l'image d'un message dans lequel il qualifiait la religion islamique de « fasciste » et de « misogyne »...
Le tribunal de première instance de Rabat a condamné à deux ans et demi de prison la militante féministe marocaine Ibtissam Lachgar , dite « Betty » , pour le crime d'« atteinte à la religion islamique » après avoir publié une image avec un t-shirt sur lequel figurait la phrase « Allah est lesbienne ». De plus, elle devra payer une amende de 50 000 dirhams (environ 4 700 euros).
Entre-temps, sa défense, composée de cinq avocats, avait demandé l'innocence de l'activiste et soutenu que ce qu'elle avait publié relevait du cadre de la liberté d'expression .
Avant les arguments de l'accusation, le juge a entendu à l'audience Lachgar , qui a déclaré que son intention n'était pas « d'attaquer la religion », et a défendu que son commentaire s'inscrivait dans le militantisme du mouvement féministe international et sa lutte contre « l'idéologie sexiste et paternaliste ».
(...) Betty Lachgar (photo dr) suit un traitement contre le cancer depuis plusieurs années et doit également subir une intervention chirurgicale au bras gauche, où il porte une prothèse partielle.
Si l'opération n'a pas lieu, a fait valoir la défense, elle pourrait être amputée...
Le procès de la militante féministe marocaine en faveur de la diversité sexuelle reflète la fracture que connaît la société marocaine, où les « actes de déviance pour avoir eu des relations homosexuelles, alors que la diversité sexuelle est évidente dans les grandes villes..."
Source : ► gayles.tv- 08/09/2022
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CINÉMA LESBIEN"Honey Don't !" est le deuxième volet de la trilogie queer de série B d'Ethan Coen, une tentative de réécrire le cliché démodé du détective solitaire, alcoolique et assoiffé de sexe : cette fois en femme, cette fois queer. Incarnation magnétique d'une détective lesbienne...
"Honey Don't !" (Chérie ne fait pas ça !) Réalisateur : Ethan Coen - Avec : Margaret Qualley, Aubrey Plaza, Charlie Day, Chris Evans et d'autres - Scénario : Ethan Coen, Tricia Cooke...
SYNOPSIS : "Elle n’a que deux passions, et l’une d’elles est la justice ! La mort suspecte d'une jeune fille de Bakersfield éveille les soupçons de Honey O'Donahue (Margaret Qualley), détective privée d'une petite ville. Son enquête la mène à une série de morts étranges liées à une mystérieuse église."
HONEY DON'T! a célébré sa première mondiale au Festival de Cannes 2025 dans le cadre des Séances de minuit.
Amour lesbien à Bakersfield : Aubrey Plaza dans le rôle de l'agent de police MG Falcone et Margaret Qualley dans celui de la détective privée Honey O'Donahue dans « Honey Don't ! »
«Elle n'a que deux désirs, et l'un d'eux est la justice» : c'est ainsi que l'affiche de « Honey Don't ! » nous crie haut et fort. On le comprend immédiatement : le désir lesbien n'est pas ici simplement évoqué, mais plutôt affiché au grand jour comme un argument de vente.
Et en effet, Margaret Qualley, dans le rôle de la détective privée Honey O'Donahue, porte le film d'une présence queer qui allie désir et justice d'une manière inédite dans le genre noir.
Et Qualley a tout pour plaire : le sens vestimentaire, l'esprit, le langage corporel chargé d'érotisme, la capacité à transformer chaque rencontre en une mer d'étincelles de flirt, de jeux de pouvoir et de distance ironique. C'est passionnant, presque libérateur.
(...)« Honey Don't ! » n'est pas une œuvre achevée. Mais c'est une expérience étrange qui montre combien il est difficile de réécrire les anciennes formes du genre lorsque l'enthousiasme derrière la caméra est moins présent que devant. On ressort du cinéma perplexe, parfois agacé, mais aussi avec le vague sentiment d'avoir tenté quelque chose d'inédit à l'écran.
PHOTO : Affiche du film « Honey don't ! » qui sortira dans les cinémas du pays le 11 septembre 2025
Source : ► queer.de- 09/09/2022
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PARTICIPATIONS & DONS
