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OCTOBRE ROSE 2025 !
OctobreRose_2.jpgLESBI-SANTÉ
Mesdames, Chaque année, Tasse de Thé encourage la prévention et les examens gynécologiques auprès des femmes lesbiennes...
JOURNÉE MONDIALE DES ANIMAUX* !!
journéee-animaux_0.jpgTASSE de THÉ lutte AUSSI pour la cause Animale !
SPA PORTES OUVERTES !à l’approche de la Journée Mondiale des Animaux qui aura lieu le Samedi 4 octobre 2025, ..
La star du football anglaise, Leah Williamson en couple
LeahWilliamson-Elle-Smith_0.jpgPOTINS LESBIENS
La capitaine anglaise des Lioness Leah Williamson (photo dr) a mis fin aux spéculations sur le tapis rouge qui a illuminé les flux queer...
Et si l’amitié était notre plus grand amour?
amitie-lesbi-femmes_0.jpgAMIITIÉ SAPHIQUE
Dans notre communauté, l’amitié ne se vit pas comme un lien secondaire, mais comme une forme d’amour à part entière? Voire de lien familial...
Entretien avec Maggie Millner, autrice de "Couplets"
maggieMillner_0.jpgTasse de thé a sélectionné pour vous !
"Couplets, une histoire d’amour" (éd. Les Escales) de Maggie Millner, magnifiquement traduit par Julia Kerninon, paraît le 28/08/2025...
Coupe du monde féminine de rugby 2025: Demi-finale France-Angleterre !
 rugbrfeminin2025-bleues_0.jpg❤️SPORTIVES !
Le match France-Angleterre est à suivre ce samedi 20 septembre 2025 à 16h30, sur TF1...

LezPresse

pologne-dance-stars_1.jpgDANCING QUEENS

L'olympienne lesbienne Katarzyna Zillmann (photo 2 à g.) partage le pouvoir d'acceptation, de la précision et de la passion en tant que membre de la première équipe homosexuelle de Dancing with the Stars Poland .

« La vie écrit de beaux scénarios », a écrit Zillmann sur Instagram en partageant une vidéo d'elle en train de danser dans la série télévisée Dancing with the Stars Poland...
- "Des années d’entraînement intensif m’ont conduit sur la piste de danse... Là où, aux côtés d’un professeur exceptionnel, je peux me retrouver et tomber amoureuse de la danse sans limites."
- " L’énergie qui circule entre nos corps est incroyablement belle. Ne la laissons pas passer. Quoi de pire que de la retenir ? C’est là toute la signification de notre humanité. "
Katarzyna Zillmann se produit avec Janja Lesar, et le duo est le premier couple homosexuel que la série ait eu en Pologne.
Les vidéos de leurs performances dans Dancing with the Stars continuent d’inspirer l’inclusion, le pouvoir et la beauté. Une démonstration puissante d'inclusion et d'acceptation.
La Pologne possède certaines des lois les moins inclusives envers les LGBTQIA+ d’Europe, tandis que l’homosexualité est légale, le mariage entre personnes de même sexe et les unions civiles ne sont pas reconnus.
Les couples de même sexe se produisant dans la célèbre franchise Dancing with the Stars ne sont pas une nouveauté, mais cela ouvre la porte à une visibilité différente.
Les performances du spectacle doivent permettre aux partenaires de danse de se connecter à tous les niveaux, et cette intimité doit transparaître.
Katarzyna Zillmann a fait son coming out publiquement en 2021 après avoir remporté une médaille d'argent aux Jeux olympiques d'été de Tokyo.
Elle a pris un micro et a remercié sa petite amie. Même si elle avait déjà partagé la nouvelle avec les journalistes auparavant, sa sexualité n’avait jamais fait l’actualité jusqu’à ce moment-là.
Elle n’a jamais eu l’impression d’être dans le placard, mais elle voulait utiliser sa plateforme pour aider les autres à mieux comprendre la communauté LGBTQ+.
La visibilité qu’elle continue d’apporter en étant simplement elle-même est tout.
Surtout aux heures de grande écoute à la télévision, avec un climat qui n’est pas favorable à la communauté LGBTQ+.
Les fans de toute la Pologne et du monde entier saluent et célèbrent les performances du duo et le message puissant qu'ils envoient..."
Source : ►qnews. com - 29/09/2025
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irene-polo_1.jpgNOS HÉROÏNES

...Irène Polo (photo) émerge de l'ombre, une personne unique qui a refusé d'accepter les scénarios que son époque avait écrits pour les femmes. Lesbienne, autodidacte, républicaine , journaliste de rue, exilée… sa vie se lit comme un roman, mais elle était réelle, urgente, brillante.

Née à Barcelone en 1908, Irene Polo s'est inventée de toutes pièces. Issue d'une famille modeste, sans éducation formelle, elle s'est formée par la lecture, les langues apprises pendant son temps libre et une soif insatiable de comprendre le monde. Elle s'est rapidement lancée dans le journalisme, non pas celui qui se pratique au bureau, mais celui qui se pratique dans la rue, celui qui salit les chaussures, qui donne la parole à ceux qui n'en ont jamais eu.
Ses articles dressaient le portrait de vendeurs ambulants, de mineurs, de femmes invisibles aux yeux de la presse officielle, de ceux qui se rendaient chez un prêteur sur gages le cœur serré. Son regard était cinématographique, comme s'il tenait un appareil photo plutôt qu'un carnet. C'est pourquoielle éblouissait, car elle parvenait à transformer des choses apparemment anodines en information, à donner au quotidien une dignité que le journalisme de son époque lui refusait.
Mais Irène n'était pas seulement une journaliste . C'était aussi une femme qui refusait de se plier à ce qu'on attendait d'elle. Elle portait des pantalons, pratiquait le nudisme, était lesbienne, républicaine, progressiste. Elle faisait ce qu'elle voulait. Sous son air rebelle, elle cachait, certes, une femme timide, mais jamais du genre à se laisser dominer. Ce mélange d'indépendance et de liberté, dans les années 1930, était une bombe. Et comme toute bombe, le régime de Franco s'efforçait de l'enfouir profondément.
Sa figure a été ravivée grâce à l'œuvre de Glòria Santa-Maria et de Pilar Tur, ainsi que dans des ouvrages comme « Las chicas malas de la República » de Rafael Torres , qui rappelle qu'Irène fut victime du violent retour de bâton qui suivit la fin de la Seconde République. Cette vague de violence et de répression qui non seulement annihila les droits humains, mais détruisit aussi des vies et des souvenirs.
Irene Polo tomba amoureuse de l'actrice Margarita Xirgu et, en exil, entretint une relation avec la diplomate mexicaine Judith Martínez Ortega. Mais ni l'amour ni l'exil ne purent apaiser la blessure de la distance, l'impossibilité de rentrer, le poids d'une guerre perdue et d'un pays dévasté. À Buenos Aires, elle travailla du mieux qu'elle put, traduisit, fit de la publicité et assuma la responsabilité de soutenir sa mère et ses sœurs. Peu à peu, la tristesse, la mélancolie et un sentiment de défaite commencèrent à ternir la voix de cette journaliste lumineuse. En 1942, à seulement 32 ans, elle mit fin à ses jours.
Que son nom revienne aujourd'hui soit  un acte de justice, grâce à un intrus dans la presse. Journalisme et République (1927-1931) de Francesc Salgado ; La Fascination du journalisme ; Chroniques (1930-1936) ; où l'on peut lire ses articles retrouvés. Parlons d'Irène Polo, faisons-la revivre au présent : partageons-la, lisons ses chroniques, son regard critique, ses ironies, ses dénonciations. Irène Polo représente la liberté de dire ce que d'autres ne voulaient pas dire, le courage de vivre comme on l'entend, l'irrévérence de désobéir.
La sauver, c'est reconnaître que l'oubli est aussi une violence, et que la mémoire des lesbiennes , des femmes libres, ne peut être enterrée sous les dalles de la dictature..."

POUR INFO : "Irene Polo Roig (27 novembre 1909 – 3 avril 1942) était une journaliste, publiciste, représentante de théâtre et traductrice espagnole. Elle fut l'une des premières femmes journalistes de la presse catalane . Polo, militante pour le droit du travail, participa à la création de l'« Agrupació Professional de Periodistes » (Association des journalistes professionnels). En raison de la guerre civile espagnole , elle vécut les trois dernières années de sa vie en exil à Buenos Aires , où elle se suicida à 32 ans...." (wikipedia)

Source : ►mirales.es - 28/09/2025
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Slovaquie-Robert Fico.jpgSLOVAQUIE ANTI-LGBT

Ce texte, voté par une large majorité, restreint les droits des couples de même sexe et rend plus difficile le changement de genre à l'Etat civil.

Une nouvelle atteinte aux droits des personnes LGBT+ en Europe...
Le Parlement slovaque a adopté, vendredi 26 septembre, un amendement constitutionnel, approuvé par 90 députés sur les 99 présents (sur 150 élus au total), restreignant les droits des couples de même sexe et rendant plus difficile le changement de genre à l'Etat civil. En outre, le texte proclame la primauté du droit national sur le droit européen sur ces questions.
Et ce alors que la Slovaquie, membre de l'Union européenne depuis 2004, s'est engagée à respecter les droits fondamentaux lors de son adhésion.
Cet amendement "nuira au peuple slovaque et remettra en question la place de la Slovaquie dans l'UE et son espace juridique", a réagi Michal Simecka, le chef du principal parti d'opposition au Parlement, Progresivne Slovensko.
Il a condamné la "trahison" de neuf élus de l'opposition qui ont voté pour le texte, alors que les autres avaient choisi de ne pas prendre part au vote, ce qui a permis l'adoption de cette réforme pour laquelle le parti au pouvoir n'avait pas une majorité suffisante.
L'adoption réservée de fait aux couples hétérosexuels mariés
- "Nous avons deux sexes, masculin et féminin" définis à la naissance, fait valoir le texte proposé par le gouvernement de Robert Fico, reprenant les termes utilisés par le président américain Donald Trump le jour de son investiture.
"Le sexe ne peut être modifié que pour des raisons sérieuses, selon des modalités qui seront fixées par la loi", précisait le projet d'amendement.
Restreignant la possibilité de changer de genre à l'Etat civil et privant les personnes intersexuées d'un statut à part. Le projet, par ailleurs, réserve l'adoption d'enfant aux seuls couples mariés, avec de rares exceptions, dans un pays où le mariage est réservé aux couples hétérosexuels.
Le texte proclame aussi que "la souveraineté" de la Slovaquie sur ce type de "questions culturelles et éthiques" devrait primer sur le droit européen.
Dans un avis rendu mercredi, la Commission de Venise, organe consultatif du Conseil de l'Europe (une instance qui n'est pas liée à l'UE) composé d'experts en droit constitutionnel, avait mis en garde la Slovaquie contre un tel amendement.
Selon elle, les Etats ne devaient pas créer de conflit entre des "questions culturelles" et les traités internationaux qu'ils ont signés.
Fin janvier, après la publication de ce projet d'amendement, le Premier ministre nationaliste Robert Fico avait invoqué "les traditions, l'héritage culturel et spirituel de nos ancêtres" pour dresser "un barrage constitutionnel face au progressisme" et rétablir "le bon sens".
Au mois d'avril, avant que le texte soit adopté, Rado Sloboda, directeur d’Amnesty International Slovaquie, mettait en garde dans un communiqué contre de telles mesures "draconiennes" qui "mettront davantage encore en péril l’égalité des genres et renforceront la répression des droits des personnes LGBTIQ+, reflétant ainsi les pratiques dangereuses d’autres pays de la région tels que la Hongrie et la Pologne".
Source : ►franceinfo - 26/09/2025
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logo-lgb-alliance_1.jpgVERY IMPORTANT Suite : Communiqué de presse d'Alliance LGB France

EN FRANCE AUSSI DES LESBIENNES, GAYS & BISEXUELS DÉCLARENT LEUR INDÉPENDANCE

"Le samedi 20 septembre 2025, des organisations de lesbiennes, gays et bisexuels du monde entier déclarent leur indépendance de l’« establishment LGBTQ+ » en lançant "LGB International" avec des organisations membres dans dix-huit pays, allant de Taïwan à l'Australie en passant par la Bulgarie et les États-Unis.
Devant l'usage de méthodes antidémocratiques et autoritaires, des lesbiennes, des gays et des bis ont décider de quitter l’establishment LGBTQAP+ . Communiqué de presse d'Alliance LGB France.
Le samedi 20 septembre 2025, des organisations de lesbiennes, gays et bisexuels du monde entier déclarent leur indépendance de l’establishment LGBTQA+ en lançant LGB International avec des organisations membres dans dix-huit pays, allant de Taïwan à l'Australie en passant par la Bulgarie et les États-Unis.
Ce nouveau groupe souhaite représenter les intérêts des personnes LGB, estimant que les organisations gays historiques ne les servent plus et se consacrent désormais entièrement aux questions liées à l'identité de genre.
Il vise à attirer l'attention sur les 64 pays où l'homosexualité est toujours illégale, les lieux où les partenariats entre personnes de même sexe ne sont pas reconnus par la loi et sur la façon dont la théorie du genre sape les droits des lesbiennes et gays. LGB International veut par exemple combattre le phénomène des hommes hétérosexuels qui se disent lesbiennes et réclament l'accès aux corps des femmes lesbiennes. Mais aussi l’utilisation des personnes intersexes comme argument alors que les intersexes n’ont aucun rapport avec l’identité de genre.
Depuis quelques années, des femmes lesbiennes et des hommes gays ou bisexuels se retrouvent exclus de milieux professionnels liés à la culture mais aussi de certaines luttes sociales pour ne pas avoir consenti à des revendications se réclamant de la cause de l'identité de genre.
Ces bannissements sont pensés pour avoir un aspect viral : même les personnes indifférentes à ces questions finissent par y participer. L'Alliance LGB France s'est constituée en réaction à ces méthodes autoritaires. Le débat sur la transition des mineurs agite la France, dans le cadre d'une proposition de loi adoptée par le Sénat en mai 2024 mais toujours en attente à l'Assemblée nationale.
Selon la commission des affaires sociales du Sénat, d'après les données de l'Assurance maladie, le nombre de mineurs en ALD pour transidentité est passé de 8 en 2013 à 294 en 2020. L'ensemble des personnes en ALD pour ce motif est passé de 962 à 8 952 sur cette période. Parmi les 239 mineurs suivis entre 2012 et 2021 à à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, 105 ont pris des hormones du sexe opposé, 30 ont subi une ablation des seins et 26 ont reçu des analogues de la GnRH.
Les analogues de la GnRH, souvent désignés sous l’appellation de « bloqueurs de puberté », portent un nom qui occulte leur véritable action : ils induisent une forme de castration chimique temporaire, interrompant la transmission des signaux hormonaux (œstrogènes et androgènes) vers le cerveau, signaux pourtant essentiels à certains aspects du développement psychique de l’adolescent.
Ces traitements suppriment aussi le désir sexuel, empêchant les jeunes concernés de connaître l’orgasme, spontané ou provoqué, à une étape de la vie où cette expérience fait normalement partie du développement. Par ailleurs, dans le cas des lesbiennes, nous sommes aussi confrontées à une certaine culture du viol.
Qui se base sur l’utilisation de lesbiennes qui parce qu’elles ont peur d’être accusées de "transphobie" (avec tout ce que cela suppose dans certains milieux) deviennent les alliées de nos agresseurs. Voici deux exemples pour que les gens comprennent : • À Rennes en 2023, le bar lesbien La Part des Anges a été vandalisé, menacé et pousser à la fermeture après des accusations de transphobie.
Selon la gérante, tout a commencé lorsqu'elle a réagi à une agression sexuelle par un homme affirmant vouloir valider son identité en couchant avec des lesbiennes. (Sources : Ouest-France, 17 mai 2023 ; Charlie Hebdo, 25 mai 2023). •
À Toulouse en 2025, le Printemps lesbien, festival culturel organisé par l’association Bagdam Espace lesbien, a été la cible de violentes attaques, à travers un tract (https://bagarre.noblogs.org/archives/317 ) diffusé avant le festival dans la communauté LGBT de Toulouse, et envoyé à certaines partenaires et invitées/intervenantes du festival, pour les inciter à quitter le festival.
Il en est résulté l’annulation de quatre événements. “Bagarre” revendique aussi des descentes punitives contre des féministes critiques de la prostitution (https://bagarre.noblogs.org/archives/306) et publie leurs photos.
Ce collectif est constitué de personnes qui ne souhaitent pas montrer leurs visages. Ils estiment pourtant que dénoncer des méthodes autoritaires seraient les mettre en danger alors que les gens qu'ils attaquent se victimiseraient. De telles méthodes sont dangereuses.
Nous avons donc décidé de nous organiser sur le plan international (dix-huit pays pour le moment). Saluant la création d'un mouvement LGB autonome, Renato Sabbadini, ex-co-secrétaire général de l'ILGA (2008–2013) et directeur général (2013–2018), a déclaré :
- « Tout en étant fiers des avancées des droits humains pour toutes les personnes, quelles que soient leur orientation sexuelle et leur identité de genre, au cours des dernières décennies, nous ne pouvons pas nier que le déni postmoderniste du sexe biologique a ouvert une fracture au sein du mouvement, au détriment des femmes, en particulier des lesbiennes.
La naissance de LGB International est une contribution bienvenue à un débat où la liberté d'exprimer son individualité ne doit pas se faire au détriment des droits fondés sur le sexe. » Kurt Krickler, ex-coprésident de l'ILGA-Europe (1997–2003), a déclaré :
- « Je salue le lancement de LGB International. Au cours des 10 à 15 dernières années, la fusion avec le TQ+ et leur agenda transactiviste queer s'est révélée préjudiciable aux personnes LGB. Les lesbiennes, gays et bisexuels méritent d'avoir leurs propres organisations. » LGB Alliance est une association apartisane réunissant des personnes avec des opinions diverses sur les sujets non liés à la bioéthique (économie, immigration, etc.).
Nous demandons aux différentes forces politiques de ne pas instrumentaliser notre cause pour ces autres débats.

Pour d’autres informations ou pour des interviews, veuillez contacter Frederick Schminke à cette adresse mail ► frederick.schminke@lgballiance.fr

Site Alliance LGB ► https://www.lgballiance.fr/ Twitter officiel Alliance LGB ► https://x.com/

AllianceLGBFran SIGNATAIRES :
Jonathan Deschamps, militant associatif
Frederick Schminke, enseignant d’anglais
Cedric Ingold, militant associatif
Laure Madec, lesbienne critique du genre
Luc Vandecasteele, médecin géneraliste
Sophie Plisson, feministe
Lucette Laluciole, chanteuse
Martine Benoit, universitaire

Source mediapart 23/09/2025 ► Ce billet a été dépublié par la rédaction de Mediapart...(?) : https://blogs.mediapart.fr/lgbal/blog/230925/en-france-aussi-des-lesbiennes-gays-bisexuels-declarent-leur-independance

VOIR VIDÉO "LGB International Verticale (sous titres français): ► https://vimeo.com/1121996215?fl=pl&fe=vl

 

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vidéo-lgbtAlliance_3.jpgVERY IMPORTANT !! LGB DISSIDENCE

"Le samedi 20 septembre 2025, des organisations de lesbiennes, gays et bisexuels du monde entier déclarent leur indépendance de l’« establishment LGBTQ+ » en lançant "LGB International" avec des organisations membres dans dix-huit pays, allant de Taïwan à l'Australie en passant par la Bulgarie et les États-Unis.

Ce nouveau groupe souhaite représenter les intérêts des personnes LGB, estimant que les organisations gays historiques ne les servent plus et se consacrent désormais entièrement aux questions liées à l'identité de genre.

Il vise à attirer l'attention sur les 64 pays où l'homosexualité est toujours illégale, les lieux où les partenariats entre personnes de même sexe ne sont pas reconnus par la loi et sur la façon dont la théorie du genre sape les droits des lesbiennes et gays. LGB International veut par exemple combattre le phénomène des hommes hétérosexuels qui se disent lesbiennes et réclament l'accès aux corps des femmes lesbiennes.

Depuis quelques années, des femmes lesbiennes et des hommes gays ou bisexuels se retrouvent exclus de milieux professionnels liés à la culture mais aussi de certaines luttes sociales pour ne pas avoir consenti à des revendications se réclamant de la cause trans-activiste. Ces bannissements sont pensés pour avoir un aspect viral : même les personnes indifférentes à ces questions finissent par y participer.

*** L'Alliance LGB France s'est constituée en réaction au fait que des groupes qui appliquent des méthodes autoritaires et antidémocratiques aient pris le pouvoir au sein de la communauté LGBTQ+.

Le débat sur la transition des mineurs agite la France, dans le cadre d'une proposition de loi adoptée par le Sénat en mai 2024 mais toujours en attente à l'Assemblée nationale. Selon la commission des affaires sociales du Sénat, d'après les données de l'Assurance maladie, le nombre de mineurs en ALD pour transidentité est passé de 8 en 2013 à 294 en 2020. L'ensemble des personnes en ALD pour ce motif est passé de 962 à 8 952 sur la même période.

Parmi les 239 mineurs suivis entre 2012 et 2021 à l'hôpital de la Pitié-Salpêtrière, 105 ont pris des hormones du sexe opposé, 30 ont subi une ablation des seins et 26 ont reçu des analogues de la GnRH.

Les analogues de la GnRH sont appelés bloqueurs de puberté, un nom qui sert à cacher le fait que ces médicaments sont aussi utilisés dans le traitement du cancer de la prostate. Un type de médicament utilisé pour le stade avancé du cancer de la prostate ne saurait être léger.

L'Alliance LGB dénonce la prescription de traitements irréversibles à des enfants incapables de donner un consentement libre et éclairé. Les études existantes montrent que beaucoup de ces jeunes deviennent homosexuels ou bisexuels à l'âge adulte.

Par ailleurs, dans le cas des lesbiennes, elles sont aussi confrontées à la culture du viol d’un certain transactivisme..."

LGB ALLIANCE France -Contact ► Frederick Schminke : frederick.schminke@lgballiance.fr

****  (AUTRE ARTICLE) "ENTRE HOMOS et TRANS, LE TORCHON BRÛLE"

"En désaccord sur la place accordée à la question trans, une ligue homosexuelle claque la porte du mouvement LGBT.

Un tournant, dans l'histoire du mouvement « LGBTQIA+ » ?

Le 20 septembre 2025, une organisation internationale a publié un communiqué annonçant sa rupture avec ce qu'elle appelle « l'establishment LGBTQ+ ». On doit cette initiative à la LGB Alliance, une ligue de collectifs lesbiens, gays et bisexuels présents dans 18 pays dont la France, qui a décidé de reprendre son indépendance et marquer son désaccord sur la question trans.

Pour l'organisation, le but est de recentrer les luttes sur les droits basés sur l'orientation sexuelle, dévoyées selon elle au profit de la fameuse « identité de genre ».

La question des enfants se trouve au centre de leur exaspération. « Nous déclarons notre indépendance du mouvement LGBTQ+ pour en finir avec la transition des mineurs », déclarent ces militants.

En France, le sujet a fait débat, l'année dernière, après qu'une proposition de loi portée par les Républicains et adoptée par le Sénat a exigé l'encadrement des pratiques médicales pour les mineurs en questionnement de genre. Il faut dire que le nombre de consultations a nettement augmenté chez les moins de 18 ans, ces dix dernières années. En 2020, on dénombrait un peu moins de 9.000 personnes suivies en affection longue durée (ALD) pour transidentité.

Parmi elles, 294 mineurs, contre 8 en 2013. Ces enfants sont-ils réellement en mesure de consentir librement à des traitements hormonaux ou chirurgicaux aux effets souvent irréversibles ? La LGB Alliance pense que non.

Les dérives de l’intersectionnalité

Depuis sa création en 2019, la LGB Alliance a fait du rejet du transgenrisme sa marque de fabrique. Elle défend une position « critique du genre », affirmant que « les lesbiennes, les gays et les bisexuels se définissent comme attirés par le même sexe » et que ce droit est menacé par « des tentatives visant à engendrer une confusion entre sexe biologique et notion de genre ».

Aujourd'hui président de LGB International, Frederick Schminke a précisément créé l'Alliance LGB en France en 2024 pour défendre les droits fondés sur le sexe.

Une approche en totale opposition avec l’Inter-LGBT qui organise, chaque année, la Marche des fiertés parisienne. En 2024, le sujet trans s’était invité au cœur des revendications du défilé, dont le mot d’ordre était : « Contre la transphobie : transolidarités ! » Sur l’affiche, le drapeau arc-en-ciel avait même été remplacé par le drapeau de la communauté trans.

Dans leur communiqué, l’Inter-LGBT et SOS Homophobie ne cachaient rien de leur dérive idéologique. Leurs nouveaux combats prioritaires y étaient listés noir sur blanc. « Avec l’extrême droite au pouvoir, toute avancée, notamment sur les questions trans et intersexes, tout progrès et toute justice sociale pour les travailleur•euses du sexe, les demandeur•euses d’asile, les personnes réfugiées, vivant avec le VIH ou en situation de handicap seront condamnés à la régression », alertaient-ils.

À côté des malheureux trans, des prostitués et des migrants, les simples homosexuels font bien entendu figure de grands privilégiés qu’il n’est plus urgent de défendre. « Nous devons refonder le cœur du mouvement gay et lesbien, qui a été bafoué par des militants trop extrêmes », souligne aujourd'hui Frédéric Schmincke, qui reproche à la mouvance LGBT d'avoir « perdu de vue certains combats, alors que l'homosexualité reste pénalisée dans 64 pays dans le monde ».

La priorité des associations devrait, en effet, être de lutter contre les violences faites aux personnes homosexuelles. Des oppressions, agressions et meurtres généralement commis au nom d’une idéologie politico-religieuse qu’on retrouve de Gaza à Alger en passant par Kaboul et Téhéran. Mais quelle association osera s’emparer de ce combat qui vaut à quiconque ose s’en approcher d’être associé à l’extrême droite ?" (Source ►bd voltaire -25/09/2025)

► Voir Arricle sur X Twitter :
https://x.com/brunosmania/status/1969757457019777333

►VIDÉO : "Homosexuels et critiques de l'idéologie du genre, l'interview de Frédérick, Léhan et Matisse"...
https://youtu.be/D_T8f6KNMk0?feature=shared

 

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