Une adolescente de 17 ans résidant habituellement en banlieue de Nancy a été retenue plusieurs mois par ses parents en Turquie puis isolée à son retour en France lorsqu'ils ont découvert qu'elle était lesbienne.
Un calvaire de plusieurs mois. Une adolescente de 17 ans résidant habituellement à Vandœuvre-lès-Nancy, en banlieue de Nancy, a été séquestrée en Turquie puis isolée de ses proches à son retour en France par ses parents, après avoir découvert qu'elle était lesbienne,..
- "Cette adolescente et sa jeune sœur âgée de 13 ans, par ailleurs victimes de violences physiques, ont fait l’objet jeudi 11 janvier d’un placement provisoire sur décision du parquet", a indiqué ce dernier.
"Placés en garde à vue, les deux parents ont été déférés samedi 13 janvier devant un magistrat du parquet de Nancy qui a requis du juge des libertés et de la détention leur placement sous contrôle judiciaire jusqu’au 13 juin prochain, date de l’audience devant le tribunal correctionnel", a encore précisé le ministère public.
Les faits ont commencé l'été dernier au cours d'un voyage en Turquie, pays duquel la famille est originaire, selon le parquet.
Les parents ont alors découvert que leur fille de 17 ans avait une petite amie avec qui elle discutait sur les réseaux sociaux. Par la suite, l'adolescente a été maintenue en Turquie "jusqu’en octobre, privée de téléphone et contrainte de porter le voile".
- "À son retour [en France], elle a été déscolarisée et coupée de ses relations", précise le parquet de Nancy.
Les chefs retenus contre les parents sont ceux de "violences n’ayant pas entraîné d’incapacité, commise sur un mineur par un ascendant en présence d'un autre mineur (faits commis sur la victime de 17 ans) et d’autre part de violences habituelles sur mineur de moins 15 ans (faits commis sur la victime de 13 ans)".
Source ► bfmtv.com/ - 15/01/2024
À Lyon, la guerre entre "modérés" et "radicaux" dans les associations LGBT - devient de l'intolérance -
"Exclusions sans préavis, liste noire, sanctions pour critique du wokisme… L’excès triomphe dans le monde militant lyonnais. (mais pas que)...
C'est un conflit comme il en existe de plus en plus dans le militantisme français. Une fois encore, il oppose militants modérés et radicaux, cette fois, au sein des luttes LGBT. Philippe Dubreuil ***, ex-président du Forum gay et lesbien (FGL) de Lyon, a dû quitter le Centre LGBT, qui fédère plusieurs associations, où il souhaitait être bénévole.
Depuis, les choses vont de mal en pis : exclusions sans préavis d'associations fondatrices, tenue de listes de « présumés agresseurs », sanctions pour des motifs tels que critique du « wokisme », « mégenrage » ou « utilisation d'un deadname », c'est-à-dire l'utilisation du mauvais pronom ou du prénom de naissance d'une personne trans..."
- “Je ne me reconnais plus dans leurs nouveaux combats que sont l’intersectionnalité, la convergence des luttes des minorités contre la société, la lutte contre l’islamophobie exclusivement, le néo-féminisme, la non-mixité choisie sorte de nouveau communautarisme, le néo-décolonialisme, la discrimination positive, la suppression du genre.” déclare Philippe Dubreuil...
* WOKISME : (dérivé de "woke"/éveillé), terme péjoratif d'une vison radicale de la justice sociale et de la défense des minorités en la présentant comme opposée à l'universalisme républicain et dénuée de rationalité". Personnes très critiques voire hostiles envers celles et ceux qui ne partagent pas leur visions propres idéologiques..." **"Le principe de la démocratie représentative, c’est la majorité. (…) Aujourd’hui, on court le risque d’une dictature des minorités. La nouvelle idéologie (wokisme) est de fracturer les gens selon les clivages sexuels, raciaux, ethniques..."
*** Voir vidéo sur l'excellent Sud Radio :
"Un militant (Philippe Dubreuil) démissionne et dénonce le wokisme qui sévit dans le milieu LGBT" :
https://youtu.be/KAphFOaDnd4?si=pPEl2hVeFhuPF61H
Source ► lepoint.fr - par Nora Bussigny - 21/01/2024-
Le parlement grec votera dès le mois prochain sur le projet de loi légalisant le mariage et le droit à l'adoption pour les couples de même sexe, a annoncé vendredi 19 janvier le Premier ministre conservateur Kyriakos Mitsotakis.
Ce projet de loi de M. Mitsotakis, sur un sujet encore largement tabou pour beaucoup de Grecs, devrait paradoxalement se heurter à l’opposition de nombreux députés conservateurs, alors qu’il a le soutien des principaux partis d’opposition...
S’il soutient personnellement ce projet de loi qui accorde également le droit à l’adoption, M. Mitsotakis a toutefois redit qu’ils ne comptait pas modifier les lois actuelles qui n’autorisent le recours à une mère porteuse que pour les femmes seules et les couples hétérosexuels.
- "Faire des femmes des machines à produire des enfants sur demande… ça, ça n’arrivera pas", avait-il lancé la semaine dernière sur la chaîne de télévision ERT. Il avait toutefois souligné que les droits des enfants déjà nés de mères porteuses et élevés par des hommes seraient protégés.
C’est une question qui a été placée au premier plan en politique notamment avec l’élection en septembre à la tête du parti de gauche Syriza de Stefanos Kasselakis, qui s’affiche ostensiblement avec son mari récemment épousé aux Etats-Unis.
Le trentenaire a également annoncé vouloir recourir à une mère porteuse (GPA)...
L’Eglise orthodoxe, qui exerce une grande influence en Grèce, est en revanche opposée à cette loi.
Elle réprouve en particulier l’éducation des enfants par les couples de même sexe, affirmant qu’ils sont traités comme des « accessoires » et des « animaux de compagnie ».
- "Les enfants ont un besoin inné et donc le droit de grandir avec un père de sexe masculin et une mère de sexe féminin", a récemment affirmé le Saint-Synode.
Les Grecs semblent encore partagés sur la question, deux sondages publiés récemment donnant respectivement, l’un 49 % opposées au mariage de personnes de même sexe, l’autre 52 % de favorables.
Source ► komitid.fr - 19/01/2024
La Commission européenne a débloqué des fonds pour le gouvernement homophobe hongrois, apparemment pour dissuader le pays d'opposer son veto à l'aide à l'Ukraine.
Dans le différend sur le gel des fonds européens destinés à la Hongrie, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen (CDU) (photo), a défendu le déblocage d'une bonne dizaine de milliards d'euros. (...)..
Environ 20 milliards d'euros supplémentaires sont restés gelés jusqu'à ce que la Hongrie ait répondu à ses préoccupations concernant la liberté universitaire, le droit d'asile et les droits LGBTI.
Il y a un peu plus d'un an, la Commission Von der Leyen a poursuivi la Hongrie en justice pour sa loi sur la "propagande gay". Cela viole les règles du marché intérieur et viole les droits fondamentaux des individus.
Les députés de plusieurs groupes politiques ont critiqué l'absence de preuves fiables de l'efficacité des réformes hongroises...
Peu avant le sommet européen de décembre, la Commission a débloqué 10,2 milliards d'euros provenant du financement régional gelé pour la Hongrie.
(...) Les chefs d’État et de gouvernement ont de nouveau discuté de l’aide à l’Ukraine début février, tandis qu’Orbán a appelé au déblocage de fonds supplémentaires d’une valeur de plusieurs milliards.
La présidente de la Commission, von der Leyen, s'est toutefois montrée optimiste mercredi : "Je suis convaincue qu'une solution est possible avec les 27 pays de l'UE", a-t-elle déclaré à Strasbourg. (AFP/cw)
Source ► queer.de - 17/01/2024
Selon le Financial Times, la footballeuse espagnole Jennifer Hermoso (photos) est la deuxième femme la plus influente de 2023, devant Taylor Swift et Beyoncé.
Et bien sûr, elle était le symbole de la résistance et de la lutte féministe après avoir remporté la Coupe du monde de football ..
De nombreuses lesbiennes de Madrid savaient déjà que Jenni Hermoso faisait partie de nos préférences et beaucoup d'entre nous l'ont vue participer activement à plusieurs éditions de la LGBT Pride.
Mais la vérité est que nous attendions qu'elle s'exprime sur son orientation sexuelle . Et c'est ce qu'elle a fait hier dans la nouvelle saison du programme 'Planeta Calleja' .
- "Je n'ai jamais eu l'occasion de le dire. Je n'ai jamais dit ouvertement que j'aimais les filles. C'est quelque chose qui a toujours été tabou.
(...) Si vous vous demandez (ce qui est probablement le cas) si la footballeuse est célibataire... oui, elle l'est. Elle a dit que dans sa vie elle a beaucoup souffert par amour et que cela l'a beaucoup affectée dans son métier. Elle dit qu'elle se sent très bien seule.
Jenni Hermoso, 33 ans, a également parlé de la visibilité lesbienne qui existe difficilement dans le football féminin...
Concernant la polémique qu'elle a vécue après la Coupe du Monde*, Jenni Hermoso la décrit comme la pire chose qui lui soit arrivée dans sa vie.
Jenni Hermoso, 33 ans, a également parlé de la visibilité lesbienne qui existe difficilement dans le football féminin...
Concernant la polémique qu'elle a vécue après la Coupe du Monde*, Jenni Hermoso la décrit comme la pire chose qui lui soit arrivée dans sa vie.
Jenni, la championne du monde devenue naturellement le symbole de la lutte contre le sexisme.
Merci beaucoup, Jenni, pour votre visibilité.
Source ► mirales.es - 16/01/2024
*La joueuse avait été embrassée de force par Luis Rubiales, ancien président de la Fédération espagnole de football, en août dernier, après la victoire de la Roja en finale de la Coupe du monde...