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Cadre de la sélection turque de volley féminin, troisième équipe au classement mondial, Ebrar Karakurt (photo) vise une médaille aux Jeux olympiques de Paris pour "inspirer" les femmes turques
Les Sultanes du filet, le surnom des volleyeuses turques qui ont remporté en septembre le premier titre jamais décroché par une équipe nationale de leur pays, sont la cible en Turquie d’une frange ultraconservatrice, en particulier Ebrar Karakurt, 24 ans, visée en raison de son homosexualité.
- Le volley est le sport dont le nombre de licenciés femmes a le plus augmenté ces dix dernières années en Turquie. Avez-vous le sentiment de contribuer à l’émancipation des Turques par le sport ?
(...= - "Les femmes turques aiment incroyablement le sport. Nous avons eu de nombreuses stars olympiques femmes ces dernières années et, cette année, nous avons plus d’athlètes féminines que d’athlètes masculins aux Jeux olympiques..."
(...) -"Aujourd’hui en Turquie, tout le monde dit +Nous sommes un pays de volley-ball+. Nous jouons tous les matchs à guichets fermés et nous battons des records d’audience. Nous sommes liées aux femmes turques par les liens du coeur..."
(...) Un jour, bien sûr, je retournerai dans mon pays, mais avant cela, je souhaite découvrir la culture du volley-ball dans différents endroits du monde. Bien sûr, c’est plaisant d’être nommée MVP dans les pays où je joue. Cela signifie que votre saison en tant qu’athlète est récompensée, mais je suis plutôt une joueuse d’équipe. Mon objectif est de soulever des trophées plus que de remporter des récompenses individuelles...
Source :►komitid.fr 01/08/2024
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