
Le « Fare te Aroha » ouvre ses portes à Papeete pour mieux accompagner les personnes qui subissent des discriminations, vivent dans la précarité ou dans la rue. Haut en couleurs, ce nouvel espace est pensé comme un lieu d’échange pour la communauté LGBT.
Ce projet est porté par l'association Cousins, Cousines de Tahiti...
C'est à Papeete, en face de l'ancien Piano Bar, dans une ruelle mythique pour la communauté LGBT que l'association Cousins, Cousines de Tahiti vient d'ouvrir son nouveau local, le « Fare te Aroha ».
Pour Karel Luciani, le président de l'association, qui était l'invité café de La 1ère ce matin, "l'objectif, c'est vraiment l'entraide et l'accompagnement".
Des membres de l'association seront présents pour écouter et aider ceux qui en ont besoin, avec l'appui de professionnels - des psychologues et des infirmières, notamment. "S'entraider, écouter, tendre la main"
Aujourd'hui encore, la discrimination pousse des jeunes de la communauté LGBT à quitter leur foyer, certains sont même mis à la porte très jeune :
- "On a des témoignages de jeunes qui sont à la rue qui vont se prostituer à l'âge de 14-15 ans pour subvenir à leurs besoins, [...] certains jeunes sont aussi victimes de violences au sein de leur famille parce qu'ils sont différents et cela les pousse à avoir des idées suicidaires.
Tout ça est insupportable et dans cette nouvelle maison, on pourra s'entraider, écouter, tendre la main et accompagner les jeunes."
Pour cette semaine d'ouverture, des permanences de l'association SOS Suicide sont prévues lundi et jeudi matin.
Une permanence nocturne est proposée jeudi soir, de 20h à 23h, par Agir contre le sida, avec des dépistages et des entretiens avec des infirmières du CHPF.
L'association Cousins, Cousines de Tahiti prévoit aussi de mettre en place des ateliers pour donner des informations sur la transition, la dysphorie de genre, ainsi que sur les démarches à entreprendre pour les personnes victimes de violences homophobes ou transphobes.
L’État a contribué à l'ouverture de ce « Fare te Aroha » en accordant une subvention de 2 millions de francs pacifique."
Source : ► /la1ere.franceinfo.fr -15/09/2025
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-"Elle n'a jamais été reconnue comme victime. Son combat, et mon combat désormais, c'est qu'elle soit reconnue comme victime, que ceux qui l'ont détruite le reconnaissent", réclame Christine Paccoud (PHOTO) annonçant qu'elle déposera plainte vendredi pour "manquements".
Elle compte se battre pour la mémoire de sa femme...
L'épouse de Caroline Grandjean, l'enseignante qui s'est suicidée dans la Cantal le jour de la rentrée après avoir été victime de harcèlement lesbophobe, annonce qu'elle va porter plainte contre l'Education nationale, dans un entretien aux journaux du groupe Ebra(Nouvelle fenêtre) publié mercredi 17 septembre.
Désormais, "je veux qu'ils sachent que malgré le fait qu'elle ne soit plus là, ces gens qui ont fait tout ce mal n'enlèveront rien à notre amour", ajoute-t-elle.
Elle explique avoir retrouvé "des écrits de Caroline (...) qui relatent tous les faits depuis le début, toutes les réactions des uns, des autres, de la mairie, de l'Education nationale, son ressenti". "Quand j'ai lu ça, je me suis dit : 'Quel acharnement'", dit-elle.
Caroline Grandjean, 42 ans, directrice d'une école à Moussages (Cantal), victime depuis septembre 2023 de harcèlement en raison de son homosexualité, s'est suicidée le jour de la rentrée scolaire, le 1er septembre.
Un drame qui a suscité de nombreuses réactions dans le monde enseignant. Des tags "sale gouine" et "gouine = pédophile" avaient notamment été découverts sur les murs de son établissement.
Source : ► franceinfo.fr - 17/09/2025
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Dans au moins 51 des 61 pays analysés dans une récente étude — ainsi que dans l’Union européenne — des candidats ont eu recours à une rhétorique anti-LGBTIQ pour séduire l’électorat.
Partout dans le monde, des politicien·nes ont cherché à gagner du capital politique en diabolisant les personnes LGBTQ+...
Mais la communauté n’est pas restée les bras croisés. Plus de 1,5 milliard de votes ont été exprimés en 2024 dans au moins 89 pays, surnommée « l’année des méga-élections ».
Dans 85 % des juridictions étudiées par l’ONG Outright International, des candidat·es ont déployé des discours hostiles aux minorités sexuelles et de genre, notamment en attaquant la prétendue «idéologie du genre» ou le « wokisme », en qualifiant les personnes LGBTQ+ « d’agents étrangers » et en les érigeant en boucs émissaires pour masquer l’échec de leurs politiques.
- «Ces résultats constituent un réquisitoire glaçant sur l’état de la démocratie mondiale», affirme Neela Ghoshal, directrice principale du service Droit, politiques et recherche chez Outright International. « La rhétorique anti-LGBTIQ n’est plus marginale : elle est devenue un outil central du manuel autoritaire contemporain. Quand des politicien·nes attaquent leurs propres citoyen·nes pour accéder au pouvoir, c’est la démocratie elle-même qui vacille. »
Les démocraties les plus vastes touchées...
Dans un contexte de montée de l’extrême droite autoritaire, « les communautés LGBTIQ et d’autres groupes marginalisés ont été parmi les premières victimes de ces attaques antidémocratiques », note le rapport. Les cinq plus grandes démocraties de la planète — l’Inde, l’Union européenne, les États-Unis, l’Indonésie et le Brésil — ont toutes vu des personnes LGBTQ+ ciblées, qu’il s’agisse de candidat·es ou de la communauté dans son ensemble.
Aux États-Unis, la campagne de Donald Trump a investi plus de 212 millions de dollars dans des publicités télévisées attaquant les personnes trans... Mais la responsabilité n’incombe pas qu’aux républicains : « après l’élection, plusieurs élu·es démocrates ont imputé la défaite cuisante du parti à son appui perçu aux droits des personnes trans, et ce malgré les sondages qui démontrent que ces enjeux n’étaient pas prioritaires pour l’électorat », souligne le rapport.
Au Royaume-Uni, le parti d’extrême droite Reform U.K. a promis d’interdire « l’idéologie transgenre » dans les écoles primaires et secondaires.
Au Canada, le chef du Saskatchewan Party a annoncé, onze jours avant le scrutin, que sa « première mesure » serait d’empêcher les élèves trans d’utiliser les installations correspondant à leur identité de genre. En parallèle, les conservateurs du Nouveau-Brunswick ont fait campagne contre la promesse des libéraux de mettre fin à la règle obligeant les enseignant·es à obtenir l’autorisation parentale avant d’utiliser les prénoms et pronoms choisis par les élèves.
Malgré ces assauts, l’étude relève une autre tendance : la résilience et la mobilisation croissantes des communautés LGBTQ+. Dans plusieurs pays, des personnes queer ont affirmé leur place dans l’espace public, résisté aux offensives antidroits et manifesté leur solidarité avec d’autres groupes marginalisés, même au prix de lourdes conséquences.
Au Bangladesh, la communauté LGBTQ+ a joué un rôle crucial dans la « Révolution de juillet », un soulèvement étudiant de masse qui a mené à la chute de la première ministre en poste depuis des décennies. En Turquie, des militant·es ont continué d’organiser des marches de la Fierté, et ce malgré les interdictions officielles et la répression policière.
- « Les communautés queer se sont mobilisées non seulement pour leurs propres droits, mais aussi en solidarité avec l’ensemble des groupes marginalisés, en comprenant que leur destin est indissociable de la santé même de la démocratie », conclut le rapport.
Source : ► fugues.com - 11/09/2022
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- "En février, j'ai largué Dani, mon petit ami parfait. Ma famille n'en revenait pas. « Pourquoi ? » se demandaient-ils tous. .. Et c'est précisément parce que je l'aimais sincèrement que je l'ai quitté. J'avais l'impression qu'il était plus mon meilleur ami que mon partenaire... il me manquait quelque chose et j'avais besoin de le découvrir...
Pendant trois mois, j'ai pleuré ma décision et esquivé les questions de ma famille. Avais-je fait une erreur ? Quelque chose me disait que non, mais le deuil était inévitable.
Pendant trois mois, j'ai pleuré ma décision et esquivé les questions de ma famille. Avais-je fait une erreur ? Quelque chose me disait que non, mais le deuil était inévitable.
Fin mai, j'ai téléchargé une application de rencontre et j'ai réglé le filtre sur hommes et femmes. Il y a un an, en regardant une série télévisée, deux femmes en train de s'embrasser ont éveillé en moi une idée. "Pourquoi pas ?", me suis-je dit.
En juin, j'ai rencontré un garçon et deux filles. Il m'ennuyait. La première fille m'a traitée d'« hétérocurieuse » et m'a dit qu'elle n'aimait pas ces « jeux ». La deuxième m'a dit qu'elle était aussi hétérocurieuse et m'a demandé si je voulais essayer avec elle et son petit ami. Un désastre total.
Début juillet, je me suis rendue à un événement lesbien organisé qui me permet aujourd'hui de raconter mon histoire, j'étais accompagnée de deux collègues hétérosexuelles. Et tellement nerveuse ! J'ai essayé de regarder les personnes présentes dans les yeux, de sourire... mais rien n'a été aussi efficace curieusement, que de faire tomber la moitié de ma bière aux pieds d'une autre fille.
Je crois que j'ai balbutié un "désolé" en voyant son visage radieux. Nous avons commencé à discuter et l'alchimie était telle que j'avais peur de lui dire qu'elle me plaisait, mais que je n'avais jamais été avec une femme.../h5>
Nous avons échangé nos numéros de téléphone et avons commencé à nous voir. Demander à ChatGPT comment les lesbiennes font l'amour n'a servi à rien, car lors de notre deuxième rendez-vous, j'étais complètement coincée, entre le trouble désir et la peur de mal faire.
Je lui ai avoué n'avoir aucune expérience avec les femmes, mais que ce n'était pas un jeu pour moi, que je voulais mieux la connaître, mais je ne savais pas par où commencer.
Elle a réagi avec humour, ce qui m'a permis de me détendre un peu... Alors notre première fois a marqué un véritable tournant dans ma vie. Non seulement par son évidence, mais aussi par l'incroyable connexion qui existe entre deux femmes dans l'intimité.
Ce qui a commencé par l'ouverture une application de rencontre m'a fait découvrir quelque chose de profondément bloqué en moi. Un vrai moi est apparu, une version plus heureuse et plus épanouie.
Maintenant cette femme dont je suis amoureuse et moi sommes ensemble depuis presque trois mois, et je suis heureuse non seulement d'avoir trouvé l'amour, mais aussi de m'être découverte..
Si je pouvais dire une chose aux "hétérocurieuses", ce serait : n’ayez pas peur, prenez le risque de vivre. Et aux lesbiennes : mesdames, soyez patientes, parfois, cela prend juste un peu plus de temps."
Source : ► /mirales.es - 15/09/2022
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Le 12 septembre , le premier long métrage de la réalisatrice espagnole Sara Fantova (née à Bilbao), sort en salles "Jone, Sometimes" (Jone, parfois). Ce film à la fois intime et universel nous parle du premier amour , de la famille, de la maladie et de ces moments de l'adolescence où la vie commence à faire mal et à briller à la fois.
"Jone, Sometimes" de Sara Fantova (es)
29 octobre 2025 en salle | 1h 20min | Drame, Romance
Avec Olaia Aguayo, Josean Bengoetxea, Ainhoa Artetxe...
SYNOSPIS : "Bilbao, été. Jone (20 ans) vit avec son père et sa jeune sœur Marta. Pendant les célébrations de la Semaine Grande, Jone tombe amoureuse pour la première fois. Pendant ce temps, chez elle, elle doit faire face aux conséquences de la maladie de son père. Cet été-là, Jone vivra entre le sentiment d'immortalité qu'elle éprouve auprès d'Olga, la fille dont il tombe amoureuse, et la peur de se retrouver seule à cause de la maladie de son père..."
La reconnaissance ne s'est pas fait attendre. Jone, A veces (Parfois) a reçu le prix Un impulso colectivo au Festival D'A de Barcelone, une mention spéciale pour la réalisation au Festival de Malaga et le prix du meilleur film à l'Atlántida Film Fest. Tout porte à croire que cette histoire, racontée avec délicatesse et fermeté, continuera de voyager et d'émouvoir.
Le film a été présenté en sélection officielle au 28e Festival du film de Malaga le 15 mars 2025.
Le cinéma, lorsqu'il est fait avec autant d'honnêteté, nous rappelle que nous ne sommes pas seules : pour que chaque spectatrice puisse se retrouver, ne serait-ce qu'un instant, dans le regard de Jone.
BANDE ANNONCE (en V.O) :
https://youtu.be/vUmqDgGht4c?si=hRVVi_hcMARdpdiW
Source : ► mirales.es - 12/09/2022
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