"Où la volonté est prompte, les pieds sont légers." (Prov. georgien)
En Géorgie, la présidente refuse de signer une loi anti-LGBTQIA+, malgré la pression du gouvernement...
La présidente de la Géorgie, Salomé Zourabichvili (photo), a refusé de signer une loi à la russe interdisant la « propagande » LGBT, mais le projet de loi pourrait encore être adopté par le président du Parlement géorgien.
Elle n’a pas non plus opposé son veto à la mesure. Elle a simplement refusé de signer le projet de loi et l'a renvoyé au Parlement. Nos lois prévoient une telle procédure." , a déclaré un responsable de l'administration présidentielle à l'agence de presse TASS .
En vertu de ce projet de loi, les mariages homosexuels et les adoptions homosexuelles par des couples homosexuels seront interdits dans ce pays d'Europe de l'Est situé entre la Turquie, la Russie, l'Arménie et l'Azerbaïdjan.
Les procédures chirurgicales d’affirmation de genre seront également interdites et seront passibles d’un à quatre ans de prison.
Les individus seront passibles d’amendes d’environ 500 dollars et les entités d’environ 1 400 dollars pour avoir promu les « idées LGBT » dans les écoles.
Il sera également interdit aux radiodiffuseurs de diffuser des scènes intimes impliquant des couples de même sexe ou de faire la publicité de tels contenus.
DERNIERE NEWS : "Malheureusement, ce jeudi, le président du Parlement, Shalva Papouachvili, a annoncé avoir malgré tout promulgué la loi, ce qui est en son pouvoir en cas de refus de la présidence. «En conformité avec la Constitution, j’ai signé aujourd’hui la loi sur les valeurs familiales et la protection des mineurs», s’est félicité sur Facebook le chef du parti du Rêve géorgien, très impliqué dans cette loi homophobe qui vise à restreindre la présence et la représentation des personnes LGBT + dans l’espace public... " Les individus seront condamnés à une amende d’environ 300 $ et les entités à une amende d’environ 900 $ pour avoir produit des publicités liées aux LGBTQIA+.
Fournir à des mineurs des informations sur les questions transgenres ou les relations homosexuelles sera passible d'une amende d'environ 370 dollars pour les particuliers et d'environ 1 000 dollars pour les organisations.
Les rassemblements publics ou les manifestations visant à promouvoir les questions LGBTQIA+ seront également interdits en vertu de la nouvelle loi. Toutes ces infractions seront également passibles d'une peine d'emprisonnement pouvant aller jusqu'à deux ans.
Le parti au pouvoir en Géorgie, le Rêve géorgien, a également désigné le 17 mai comme jour férié, connu sous le nom de Journée de la pureté familiale et du respect des parents en Géorgie. Mais à l’échelle internationale, le 17 mai est célébré comme la Journée internationale contre l’homophobie, la biphobie et la transphobie.
La Géorgie cherche actuellement à rejoindre l’Union européenne et les législateurs géorgiens ont été avertis à plusieurs reprises que l’adoption du projet de loi constituerait un obstacle à cet objectif.
Dans un communiqué publié le mois dernier, l’UE a déclaré que le projet de loi « porte atteinte aux droits fondamentaux des Géorgiens et risque de stigmatiser et de discriminer davantage une partie de la population » et que son adoption aurait « des répercussions importantes » et « mettrait encore plus de tension sur les relations entre l’UE et la Géorgie ».
Le sentiment anti-LGBTQIA+ est devenu plus important à l'approche des élections du 26 octobre, au cours desquelles Georgian Dream brigue un quatrième mandat depuis son arrivée au pouvoir en 2012 et mène une campagne intensive contre les droits LGBTQIA+.
Source : ►qnews.com.au 03/10/2024
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