"De l'extrême droite aux sphères antivax, découvrez comment la communauté LGBT est diabolisée et transformée en bouc émissaire par des acteurs du monde entier. "LGBTisme", "pédopiégeage", "agenda mondialiste".
L'homosexualité serait-elle un complot orchestré par des forces obscures pour détruire la civilisation ?
Des figures comme Dieudonné, Alain Soral et Christine Boutin accusent la communauté LGBT de vouloir imposer un "agenda" dangereux, menaçant nos enfants et nos valeurs.
Cette rhétorique s'inscrit dans un courant complotiste plus large qui voit l'homosexualité non comme une orientation sexuelle, mais comme une idéologie dangereuse, un "LGBTisme" orchestré par des "forces occultes" telles que George Soros ou Klaus Schwab.
La théorie du "pédopiégeage" LGBT est également évoquée, une théorie particulièrement inquiétante qui accuse la communauté LGBT de vouloir normaliser la pédophilie et de représenter un danger pour les enfants.
En Russie, le mouvement LGBT est assimilé à un "terrorisme" et à une menace pour les valeurs traditionnelles. Des affiches électorales du parti de Vladimir Poutine dénoncent "l'homosexualisme" comme un danger pour la société. L'Iran est également cité comme exemple extrême, où l'homosexualité masculine est passible de la peine de mort.
L'ancien président iranien Mahmoud Ahmadinejad, connu pour ses positions négationnistes, avait même affirmé qu'il n'y avait pas d'homosexualité en Iran. Aux États-Unis, Donald Trump a exploité la peur de "l'agenda LGBT" lors de sa campagne présidentielle, propageant des rumeurs et des discours transphobes.
Le complotisme anti-LGBT est analysé comme un phénomène global, s'adaptant à différents contextes culturels et pouvant être instrumentalisé par des acteurs étatiques ou non-étatiques. Tristan Mendès France et Rudy Reichstadt mettent en lumière les conséquences de ces discours, qui peuvent inciter à la haine, à la discrimination et à la violence.
La communauté LGBT reste une cible privilégiée des complotistes, notamment en raison de la puissance de la rhétorique associant homosexualité et pédophilie. La lutte contre ce phénomène passe par la déconstruction des théories complotistes, la promotion d'une éducation inclusive et le respect de la diversité.""
Source ►francetvinfo.fr/- 06/12/2024 - Article rédigé par Pauline Pennanec'h (Complorama) 06/12/2024
ARTICLE France Info : ►Suite article complet
Alice Weidel (photo) sera probablement nommée ce week-end la première candidate de l’AfD* à la chancelière – et donc la première candidate ouvertement lesbienne à la chancelière de l’histoire allemande. Elle dirige un parti qui n'aime pas les gens comme elle...
Ce samedi, le comité exécutif du parti a désigné la femme de 45 ans comme la première candidate à la chancelière de l'histoire de l'AfD.
(...) Derrière la politicienne de l'AfD se cache une femme politique d'une acuité glaciale, dont le profil, après des années de manœuvres entre les camps de l'AfD, truffé d'extrémistes de droite, apparaît flou et contradictoire.
Le tableau est rendu encore plus complexe par les circonstances de la vie privée de Weidel, une femme qui élève deux enfants dans une relation lesbienne avec une femme née au Sri Lanka.
(...) Alice Weidel a pu gravir les échelons de l'AfD parce qu'elle est politiquement flexible : "elle oscille entre une droite conservatrice et une droite radicale". En tant que femme d’un parti dominé par les hommes, Weidel est une exception.
En tant que femme ouest-allemande, et même en tant que femme homosexuelle, elle a du mal à relier cela à l'idéologie de son parti." En substance, Weidel est "un opportuniste", dit Heinze. "Elle essaie de s'éloigner de la question de l'homosexualité.
Lorsqu'on lui pose des questions à ce sujet, elle essaie de l'orienter très fortement vers des valeurs conservatrices anti-genres et pro-chrétiennes."
(...) Le thème central de Weidel est désormais le prétendu effondrement de la sécurité intérieure suite à l’immigration.
Dans ses discours au Bundestag, Weidel polémique régulièrement contre les immigrés... de plus, elle représente une position profondément ethnique, autoritaire et nationaliste", explique Schroeder. Weidel ne peut être sûre du soutien de son parti que si elle sert les deux ailes – un exercice d’équilibre"..."
Source ►queer.de- 06/12/2024
* POUR INFO : "L'Alternative pour l'Allemagne est un parti politique allemand de droite populiste. L'AfD est connu pour son opposition à l'Union européenne et à l'immigration en Allemagne..."
Le tribunal correctionnel de Créteil a condamné, lundi 18 novembre, deux hommes pour avoir injurié un couple de femmes dans un jardin de Vincennes le 9 juin.
STOP homophobie, partie civile dans cette affaire, a salué la décision. Les faits avaient éclaté après que l’un des hommes a vu ses avances repoussées par l’une des victimes...
Les insultes proférées incluaient des propos tels que « sales gouines », « sales putes », « salopes », ainsi que des phrases comme « les lesbiennes, c’est pas normal » et « les gouines, vous nous dégoûtez ». (...)
Lors de l’audience, un seul prévenu s’est présenté. Il a reconnu avoir employé le terme « gouine », affirmant l’avoir corrigé en « sale fouine », tout en admettant son caractère offensant. Le second prévenu, qui contestait les faits, ne s’est pas présenté.
Le tribunal a ainsi condamné l’absent à deux mois de prison ferme. Celui qui était présent a été sanctionné par 70 heures de travail d’intérêt général (TIG) à effectuer au sein d’une association LGBT+.
Maître Anne-Sophie Laguens, avocate de STOP homophobie, a exprimé ses préoccupations face à la banalisation des comportements homophobes dans l’espace public..."
Pour Terrence Khatchadourian, secrétaire général de l’association, ce jugement, semble modéré, mais souligne l’importance de combattre les discriminations et de garantir le respect de la dignité de chacun dans l’espace public."
Pour Maître Jean-Baptiste Boué-Diacquenod, avocat des victimes, cette décision envoie un message clair. « C’est un signal fort que ce dossier d’injures lesbophobes soit jugé devant le tribunal correctionnel, en audience publique », a-t-il affirmé.
Source ►stophomophobie.com- 05/12/2024
Les activistes accusent le gouvernement de transphobie car il prévoit également de laisser tomber le Q des LGBTQ.
Le parti socialiste au pouvoir en Espagne a l'intention d'interdire aux femmes transgenres de participer à des sports féminins et de retirer la question de l'acronyme LGBTQ...
Les socialistes, dirigés par Pedro Sanchez, le Premier ministre, ont inclus des plans visant à limiter la participation aux sports féminins aux « personnes ayant un sexe biologique féminin » dans un document politique décidé au congrès du parti au cours du week-end.
La décision de supprimer également les questions de sécurité d'un plan visant à protéger les minorités sexuelles et les minorités de sexe de l'impact de l'inégalité sociale a suscité la fureur des militants LGBTQ et des politiciens des partenaires de gauche du gouvernement minoritaire de M. Sanchez.
Toutefois, il a reçu le soutien de certains groupes de campagne féministes.Les amendements au projet de cadre politique ont été introduits par une faction féministe au sein du parti socialiste qui a lutté contre une approche ultralibérale des droits des transgenres sous l’administration de M. Sanchez.
Le passage d'une réforme des droits des transgenres en 2023, permettant à quiconque de changer de sexe officiel simplement en déclarant son souhait de changer de décision, a causé un fossé amer au sein des forces de gauche au pouvoir en Espagne.
(...) Les activistes qui adoptent ce qu'ils appellent le féminisme traditionnel ont signalé des abus de la loi, y compris des femmes transgenres nouvellement enregistrées qui tentent d'éviter des condamnations pour violence commises contre des partenaires féminines.
Selon le droit transgenre espagnol, des enfants de moins de 12 ans peuvent changer le sexe inclus dans leurs documents d'État, bien qu'il soit jusqu'à l'âge de 16 ans, soit parentale, soit un soutien judiciaire, soit un soutien judiciaire.
Pour certaines féministes du parti, la réforme a menacé de nuire aux progrès de l'égalité réalisés par les femmes.
...le gouvernement a été accusé de « transphobie » par les militants du genre et de la diversité sexuelle.
Sumar, le parti subalterne de la coalition espagnole, a déclaré que « personne ne devrait être laissé pour compte » en ce qui concerne la protection des droits, accusant le parti socialiste d’adopter des « idées d’extrême droite ».
- "La transphobie dans le sport génère une violence transphobe » dans d’autres domaines de la vie" a déclaré Irene Montero, l'ancien ministre du parti du Podemos
Le groupe de campagne féministe Contra el Borrado de Mujeres (Contre l'effacement des femmes) a célébré la résolution du Congrès socialiste, mais a déclaré qu'il était important de donner suite à l'action législative.
« La loi sur le sport et les 14 lois régionales qui autorisent la participation des hommes qui s’identifient comme des femmes dans les compétitions sportives féminines doivent maintenant être modifiées », a déclaré le groupe dans un communiqué.
(...) Plus tôt en 2024, cependant, la ministre a affirmé qu'elle soutenait deux différentes marches de la Journée internationale de la femme à Madrid, même si les organisateurs de l'un d'entre eux étaient particulièrement opposés à la loi sur les transgenres tandis que les autres se positionnaient en leur faveur."
Source ►telegraph.co.uk- 03/12/2024
PHOTO : La nageuse Lia Thomas (ex. Will Thomas)