Une école primaire de Lemförde (district de Diepholz) a organisé une projection gratuite du téléfilm "Simply Nina" (Simplement Nina) pour l’ensemble des élèves. Parce qu'il s'agit d'une fille Trans de huit ans, les parents ont opposé leur veto – avec succès.
La guerre culturelle transphobe a atteint la province de Basse-Saxe : selon un rapport du « Kreizeitung », les parents de l'école ont empêché les étudiants d'aller gratuitement au cinéma, au cours duquel le téléfilm de l'ARD "Simply Nina" ( Il s’agit d’une fille trans de huit ans originaire de Berlin.) devait être projeté. ..
Les parents ont souligné qu'ils ne se considéraient pas comme transphobes, mais en même temps, selon la "Kreizeitung", ils ont affirmé que le film était "une forme d'éducation sexuelle précoce". Un représentant des parents a expliqué : "Les manifestations n'avaient pas nécessairement quelque chose à voir avec l'intolérance, mais avec l'insécurité des parents."
Une porte-parole de l'Office régional de l'école et de l'éducation (RLSB) a déclaré au "Kreizeitung" que la projection du film avait été annulée car elle aurait autrement entraîné un effort organisationnel et bureaucratique disproportionné pour toutes les personnes concernées.
Cependant, l'école a agi conformément à la loi sur l'école de Basse-Saxe lors du tournage du film. Ce faisant, elle remplit sa mission éducative. Enfin, il était également prévu de discuter du film en classe avant et après la sortie au cinéma...
Le conflit dans ce village de 3 500 habitants reflète l’intensification du discours auquel les personnes trans sont confrontées dans de nombreux pays.
Tout récemment, le Premier ministre britannique Rishi Sunak s'est prononcé de manière agressive contre les minorités de genre lors de la conférence de son parti conservateur.
Dans l’État américain de Floride, même la mention de l’identité trans – ainsi que de l’homosexualité – est interdite jusqu’a la douzième année.
La guerre culturelle au sujet très conflictuel de la transition de mineurs exerce une pression sur de nombreux pays..."
► Source queer.de - 11/10/2023
POUR INFO+ :
ARTICLES : 1.- "En France, la sénatrice LR du Val-d’Oise, Jacqueline Eustache-Brinio a annoncé la création d’un groupe de travail sur la transidentification des mineurs et la HAS (Haute Autorité de Santé) organise un groupe de travail sur les recommandations concernant les personnes trans (à partir de 16 ans). En Angleterre, la NHS (service de santé britannique) vient de faire savoir qu’elle limitait l’utilisation de bloqueurs de puberté aux enfants inscrits à des essais cliniques en indiquant qu’"il n’y a pas suffisamment de preuves pour soutenir leur sécurité ou leur efficacité clinique en tant que traitement couramment disponible". Par ailleurs, un grand congrès en Finlande a réuni des experts internationaux qui préconisent une révision des protocoles concernant la prise en charge des mineurs transidentifiés..." (lexpress.fr -16/06/2023)
1.- "... "L'Observatoire la Petite Sirène"** alerte l'opinion publique au sujet d'un nouveau phénomène d'emprise idéologique dont les réseaux sociaux sont le principal vecteur : le transgenrisme chez les mineurs, appelé "transidentité" ou plus savamment par les psychiatres "dysphorie de genre". Il désigne l'inadéquation entre le sexe de naissance et le "ressenti". De plus en plus d'enfants et d'adolescents sont diagnostiqués ou se diagnostiquent eux-mêmes "dysphoriques de genre", répondant à l'invitation "autodétermine-toi" clamée par les influenceurs sur les réseaux sociaux régulièrement fréquentés par des millions de jeunes en France et dans le monde... " ) - (lexpress.fr -06/12/2021)
**►Communiqué du directoire de "L'observatoire de la Petite Sirène" du 30/05/2022