La Commission européenne est sérieuse...
Ursula von der Leyen (photo) ne veut plus supporter le non-respect des règles de la Hongrie. Cela pourrait coûter au gouvernement Orbán plusieurs milliards d'euros.
La chef de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a critiqué à plusieurs reprises l'homophobie d'État dans l'État membre Hongrie...
La Commission européenne de la présidente Ursula von der Leyen a décidé mercredi d'engager une procédure d'État de droit contre la Hongrie - le gouvernement anti-queer du Premier ministre Viktor Orbán, qui n'a été réélu qu'au début du mois pourrait se retirer jusqu'à 40 milliards d'euros de subventions non remboursables du gouvernement hongrois dans les prochaines années perdent l'union. C'est la première fois que l'UE applique le mécanisme de l'État de droit introduit l'année dernière.
(...) Le contexte de la procédure est une décision de la Cour européenne de justice en février, dans laquelle la Commission s'est vu accorder le droit de retirer le financement des États membres de l'UE en cas de violation de l'État de droit. Les gouvernements populistes de droite de Pologne et de Hongrie avaient porté plainte contre ce droit. Après la décision, la Hongrie a haut et fort accusé l'UE d'abus de pouvoir.
L'UE veut utiliser le mécanisme de retrait de fonds pour lutter contre l'érosion de la démocratie de ses États membres. Le différend avec la Hongrie et la Pologne porte principalement sur la restriction de l'indépendance du pouvoir judiciaire, la remise en question de la primauté du droit de l'UE et la restriction des droits des minorités. Le chef de la commission, von der Leyen, a vivement critiqué la Hongrie pour avoir introduit une loi sur "l'homo-propagande" en juin dernier. L'homme politique de la CDU a décrit la loi comme un "prétexte pour discriminer sévèrement des personnes en raison de leur orientation sexuelle" et a annoncé que la commission prendrait des mesures contre elle.
Cependant, la Hongrie ne sera pas coupée en argent immédiatement. Selon les informations de l'UE, cela pourrait prendre jusqu'à neuf mois pour qu'une telle mesure soit prise. Premièrement, le gouvernement hongrois dispose de deux mois pour répondre à la lettre de la Commission. Elle peut expliquer comment elle entend remédier aux griefs. La Commission dispose alors d'un mois pour examiner cette lettre. Si l'UE n'est pas convaincue par la réponse de Budapest, elle peut alors exiger une nouvelle position. Ce n'est qu'alors qu'il peut y avoir une réduction. Cela doit être approuvé par le Conseil européen à la majorité qualifiée - cela signifie que 15 des 27 pays membres, dans lesquels vivent au moins 65 % de la population de l'UE, doivent donner leur accord."...
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