Tasse de Thé ❤️les Sportives !
"Sortie cinéma - "Marinette", le biopic coup de poing sur la vie de Marinette Pichon (photo à dr.), en faveur du sport féminin !
Il est encore rare aujourd’hui de voir une histoire de sport au cinéma. Mais une histoire de sport où la protagoniste est une femme, qui plus est française, c’est quasiment du jamais-vu. "Marinette", réalisé par Virginie Verrier, rétablit cette omission avec brio en relatant la vie de la légende française du football, Marinette Pichon..."
On pourrait résumer le film “Marinette“ par : une histoire de femme(s) et de football. Mais ce serait terriblement réducteur tant les émotions que transmet ce film, tiré de la vie de la footballeuse Marinette Pichon, sont plurielles. Pourtant, les femmes et le football tiennent bien le haut de l’affiche dans ce récit de vie sublime et éreintant.
Le football, car c’est la passion dévorante de Marinette depuis ses premiers ballons touchés à 5 ans à Brienne-le-Château, dans l’Aube. Un sport comme une bouée, pour s’extraire d’un climat familial pollué par un père violent et alcoolique. Le football, comme un étendard, car c’est grâce à lui qu’elle réussira à se construire, à montrer au monde qui elle est (en devenant notamment la première joueuse française professionnelle) et à faire entendre sa voix.
Une voix qui sera toujours portée par les femmes de sa vie : sa mère et sa sœur, fidèles alliées et soutiens sans faille tout au long de sa carrière. Mais également les femmes de son cœur, celles qui feront d’elle la première footballeuse à parler ouvertement de son homosexualité et à en faire un combat politique pour faire valoir ses droits en tant que femme lesbienne. Notamment pour avoir le droit à un congé parental à la naissance de son fils Gaël, porté par sa compagne Ingrid.
Finalement, c’est le film d’une battante qui s’est entièrement consacrée au développement et au rayonnement du football féminin. Le film relate avec puissance les nombreuses prises de parole de Marinette en faveur de la professionnalisation du football féminin, qui n’est d’ailleurs toujours pas effective, aujourd’hui en 2023.
Une vie de combats restituée dans ce film percutant, qui nous fait prendre conscience que le chemin est encore long pour l’égalité homme-femme dans le sport. La Coupe du monde de football qui se déroulera du 20 juillet au 20 août 2023 n’a toujours pas de diffuseur en France. Une ancienne sportive a lancé une pétition pour "demander aux chaînes d’acheter les droits et de diffuser les matchs à venir". Son nom ? Marinette Pichon. On ne se refait pas.
Source ► eurosport.fr- 07/06/2023
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"Si vis pacem, para bellum" !
"Une cinquantaine d’associations LGBTI+, ainsi qu’Amnesty International..., se sont inquiétées le 31 mai d’une recrudescence des attaques et agressions haineuses contre des centres LGBTI en France et demandent à l’Etat de mieux protéger ces établissements.
-"Nous constatons depuis près d’un an une multiplication particulièrement inquiétante des actes de vandalisme, de dégradation, de discours et de comportements haineux à l’encontre de plusieurs centres LGBT », déclarent les signataires..."
Le centre LGBT de Tours a ainsi été visé le 22 mai par un engin explosif lancé dans ses locaux en plein après-midi, et qui n’a pas fait de blessé. Le parquet a ouvert une enquête pour tentative d’assassinat.
Il s’agit de la « sixième attaque depuis le mois de janvier » contre le Centre de Tours, déplorent les signataires du texte, qui évoquent par ailleurs d’autres violences ou agressions homophobes, comme l’incendie d’un centre LGBT+ à la Réunion, des dégradations à Nantes, ou un drapeau arc-en-ciel arraché à six reprises à Arras.
Dans ce contexte, les associations signataires appellent « le gouvernement à agir sans tarder pour prévenir beaucoup plus efficacement les violences à l’encontre des personnes LGBT », et à « mettre en œuvre les moyens nécessaires » pour leur permettre de « continuer à se rendre » sans crainte dans les « lieux d’accueil, de soutien et de convivialité » que constituent les centres LGBT.
Source ► fugues.com - 02/06/2023
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NOS LESBI-HÉROÏNES !
"Hier, la peine de mort pour les gays et les lesbiennes a été officialisée en Ouganda. C'est le scénario dans lequel se bat cette femme admirable.
C'est Kasha Nabagesera (photo), et à 43 ans, elle n'a pas l'intention de se taire même avec la peine capitale, même après avoir été témoin du meurtre et des coups de ses camarades combattants...
Elle écrivait des lettres d'amour à ses camarades de classe, c'est pourquoi elle a été expulsée de plusieurs écoles . A l'université, on lui a fait signe qu'elle ne s'approcherait pas de la chambre de ses camarades. "Elle est malade et il n'y a pas de remède. Laissez-la finir ses études", a supplié sa mère. En réalité, sa mère et son père ont toujours respecté son orientation sexuelle , mais ils ont menti pour éviter la mort ou la prison.
Elle vit désormais avec des gardes du corps, dans un lieu isolé, consciente que beaucoup veulent lui ôter la vie. Une voix puissante, féministe, fière qui secoue les consciences.
Avec d'autres militantes, elle a fondé l'association FARUG, la première du pays à revendiquer les droits LGBT . À la suite de son activité, sa photo et son nom ont été publiés avec ceux d'autres collègues sous le titre « Attrapons-les ».
- "Cela implique un grand sacrifice mais chez moi, c'est l'Ouganda. Si je partais, j'abandonnerais ma communauté LGBT. S'ils savent que je suis proche, cela leur donne une certaine sécurité. C'est une sorte de solidarité."
Kasha a signalé des tentatives de viol, des agressions, mais n'a jamais cessé de militer. Elle a ouvert le premier bar LGBT en Ouganda et lancé le portail Kuchu (gay en swahili) et le magazine Bombastic, tous deux sur le thème LGBT.
- Toute notre solidarité et notre admiration, Kasha !"
Source ► mirales.es - 31//05/2023
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THE l WORD, RETOUR AUX SOURCES ?
"The L Word Génération Q" est annulé, un nouveau reboot de l'original par la réalisatrice Ilene Chaiken.
Peu de séries sont aussi emblématiques pour les femmes saphiques que "The L Word". Malgré ses problèmes évidents de biphobie et de transphobie et, enfin, certaines de ses intrigues, la fiction originale a été pionnière dans la représentation lesbienne au début des années 2000...
Par conséquent, sa reprise de 'The L Word: Gen Q', qui avait beaucoup d’actrices de la distribution originale et Marja Lewis-Ryan comme showrunner, promettait beaucoup. Cependant, il a eu une énorme plongée d'audience et Showtime l’a annulée après sa troisième saison.
Petit avis : je suis la première à défendre qu’il devrait y avoir des séries lesbiennes/bisexuelles médiocres, mais pour être honnête et si vous avez vu ça la saison dernière, je ne suis pas sûr qu’on puisse parler d’une annulation injuste.
Jennifer Beals (Bette) et Laurel Holloman (Tina) sont à peine parties cette saison et les intrigues des autres protagonistes étaient un non-sens absolu...
En fait, les actrices Kate Moennig (Shane) et Leisha Hailey (Alice) ont elles-mêmes laissé entendre à quel point elles en avaient marre de la direction que prenait la série sur leur podcast..
Alors, tout n’est pas perdu pour les fans de 'The L Word', puisqu’il semble que, simultanément à l’annulation de "Gen Q", une autre série connexe était en préparation, cette fois un reboot de l’original situé à New York dans lequel Ilene Chaiken, créatrice de la fiction des années 90, serait impliquée.
Nous devrons attendre pour en savoir plus sur ce reboot, mais l’espoir est la dernière chose qui est perdue, nous serons donc attentifves à toutes les nouvelles. Espérons que cette fiction parvienne à retrouver l’essence de 'The L Word' là où 'Gen Q' a échoué.
► Source hayunalesbianaenmisopa.com -25/03/2023
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Taiwan en avance...
Le Parlement taïwanais a adopté mardi un amendement autorisant les couples de même sexe à adopter conjointement des enfants, une décision saluée comme "un nouveau grand pas en avant" pour la communauté LGBTQ+.
L'amendement "assure non seulement la protection des droits des enfants, mais répond également à leur intérêt supérieur", a déclaré la députée Fan Yun, enroulée dans un drapeau arc-en-ciel...
L'amendement "assure non seulement la protection des droits des enfants, mais répond également à leur intérêt supérieur", a déclaré la députée Fan Yun, enroulée dans un drapeau arc-en-ciel. "À l'avenir, les époux et les parents, quels que soient leur sexe et leur orientation sexuelle, pourront bénéficier d'une protection juridique complète", a-t-elle assuré.
"Après quatre années de travail acharné, le Parlement a finalement adopté aujourd'hui le projet de loi sur l'adoption sans lien de sang par les couples de même sexe", s'est félicitée l'Alliance taïwanaise pour la promotion des droits à l'union civile dans un communiqué.
L'Alliance a également salué la récente reconnaissance en janvier par Taïwan du mariage transnational entre personnes de même sexe.
Auparavant, les étrangers n'étaient pas autorisés à épouser leur partenaire taïwanais s'ils venaient de territoires interdisant le mariage entre personnes de même sexe, soit la majeure partie de l'Asie.
Taïwan est néanmoins à l'avant-garde des droits LGBT en Asie avec la légalisation du mariage homosexuel en 2019, une première dans cette région du monde.
Le nouvel amendement sur l'adoption pour les couples homosexuels intervient la veille du quatrième anniversaire de la loi sur le mariage pour tous.
► Source proximus.be 16/05/2023
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