Le 3ème baromètre LGBT+ réalisé par L’Autre Cercle en partenariat avec l’IFOP révèle une hausse des agressions et des discriminations LGBTphobes en hausse et la moitié des personnes LGBTI+ sont toujours invisibles en milieu professionnel.
(...) Cette 3ème édition du baromètre biennal réalisé par l’association LGBTI+ L’Autre Cercle en partenariat avec l’Ifop avait pour objectif d’évaluer l’inclusion des personnes LGBTI+ au travail ainsi que l’impact de la Charte d’Engagement LGBTI+.
Le baromètre a été effectué sur la base d’un questionnaire auto-administré en ligne sur deux échantillons. Le premier auprès de 1 068 salarié·es LGBTI+ agé·es de 18 ans et plus résidant en France métropolitaine. Le second auprès de 29 979 salarié·es et agent·es travaillant dans les organisations signataires de la Charte d’Engagement LGBTI+.
Selon l’étude, un tiers des personnes LGBTI+ a été victime d’au moins une agression LGBTphobe dans son entreprise, soit quatre points de plus par rapport à 2020.
Ce climat LGBTphobe est confirmé par une hausse des discriminations au plus haut niveau hiérarchique des organisations. Ainsi, plus d’un quart des sondé·es dénoncent des discriminations de la part de leur direction, soit six points de plus par rapport à 2020.
(...)Le sondage révèle qu’une personne LGBTI+ sur deux n’est pas « out » dans son organisation et qu’afin de rester « invisibles », sept personnes LGBTI+ sur dix vivant en couple ont déjà omis volontairement de faire référence au genre de leur conjoint·e au travail. Parmi ces invisibles, 83 % le sont afin de préserver leur évolution de carrière.
« Cinq ans après la première édition de notre baromètre, la visibilité des personnes LGBT+ au travail n’a pas progressé », constate Alain Gavand, administrateur et Co-Responsable du Pôle Observatoire de la Fédération Nationale de l’Autre Cercle. Selon lui, « il est de la responsabilité des organisations de mettre en place un cadre inclusif, car une organisation dans laquelle la visibilité des personnes LGBT+ grandit est une organisation qui se porte mieux ».
Dans les organisations signataires de la Charte d’Engagement LGBTI+, les moqueries ou les propos vexants à l’encontre des LGBTI+ sont moins nombreux·ses (20 % contre 25 %) et la visibilité des personnes LGBTI+ est plus grande.
Avec cette Charte, les organisations signataires s’engagent à créer un environnement inclusif, à veiller à une égalité de droit et de traitement entre tou·te·s les collaborateur·ices ainsi qu’à soutenir leurs salarié·es victimes de propos ou d’actes discriminatoires.
Source qkomitid.fr 03/06/2022►Suite de l'article...
Source komitid.fr 03/06/2022
Une jeune sage-femme, actuellement en troisième année du DIU « étude de la sexualité humaine » (Universités de Montpellier– Marseille) réalise son mémoire de fin de DIU sur l’accompagnement sexologique et en santé sexuelle des femmes ayant des relations avec des femmes.
Son objectif est de savoir comment pourrait être amélioré l’accompagnement en santé sexuelle, et quelles sont les attentes des patientes.
Elle prévoit pour cela un questionnaire en ligne, entièrement anonyme :
►Voici le lien
Manque de moyens, ralentissement des délais… le parcours des couples de femmes reste difficile malgré la PMA pour toutes
(...) Des associations de défense des droits des personnes LGBT appellent à l’augmentation des moyens et à l’amélioration de la prise en charge des couples de femmes ayant recours à la procréation médicalement assistée (PMA), à l’occasion ce mardi 26 avril de la journée de la visibilité lesbienne...
Plus de huit mois après la promulgation de la loi bioéthique permettant aux couples de femmes et aux femmes célibataires de recourir à la PMA, « toutes les femmes n’ont pas encore accès à une prise en charge en France alors qu’elles correspondent aux critères légaux », regrette dans un communiqué l’association les Enfants d’Arc-en-Ciel (EAC).
« Impossibilité d’obtenir un rendez-vous, ou bien dans plusieurs années, conditions d’âge restreintes », détaille-t-elle.
L’association réclame aussi au gouvernement la suppression des « conditions arbitraires et illégales ajoutées par les Cecos » (Centres d’Etudes et de Conservation des Œufs et du Sperme humain) comme « la limite d’âge abaissée » par rapport à celle fixée légalement ou encore « les preuves de vie commune exigées ».
D’une manière générale, les femmes lesbiennes rencontrent de « grosses difficultés » au cours de leur parcours de PMA, qui s’expliquent par une « absence de moyens, qui a pour répercussion un ralentissement des délais », rapporte l’association Inter-LGBT.
« Il y a un afflux considérable de demandes » : le gouvernement veut réduire les délais d’attente pour la PMA d’un an à six mois
« Le gouvernement a sous-estimé la demande », et le manque de gamètes se ressent dans l’allongement des délais, déplore-t-il. « Il faut maintenant des moyens concrets, et pas uniquement dans le matériel, mais dans la formation » des professionnels.
Jusque-là réservée aux couples hétérosexuels avec des problèmes de fertilité ou de maladie grave transmissible, la PMA a été ouverte aux couples de lesbiennes et aux femmes célibataires par une loi de bioéthique promulguée le 2 août dernier..."
Source nouvelobs.com 26/04/2022 ►Suite de l'article...
PHOTO : Lors de la marche lesbienne à Paris, le 23 avril 2022....
Source nouvelobs.com 26/04/2022
Ursula von der Leyen (photo) ne veut plus supporter le non-respect des règles de la Hongrie. Cela pourrait coûter au gouvernement Orbán plusieurs milliards d'euros.
La chef de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, a critiqué à plusieurs reprises l'homophobie d'État dans l'État membre Hongrie...
La Commission européenne de la présidente Ursula von der Leyen a décidé mercredi d'engager une procédure d'État de droit contre la Hongrie - le gouvernement anti-queer du Premier ministre Viktor Orbán, qui n'a été réélu qu'au début du mois pourrait se retirer jusqu'à 40 milliards d'euros de subventions non remboursables du gouvernement hongrois dans les prochaines années perdent l'union. C'est la première fois que l'UE applique le mécanisme de l'État de droit introduit l'année dernière.
(...) Le contexte de la procédure est une décision de la Cour européenne de justice en février, dans laquelle la Commission s'est vu accorder le droit de retirer le financement des États membres de l'UE en cas de violation de l'État de droit. Les gouvernements populistes de droite de Pologne et de Hongrie avaient porté plainte contre ce droit. Après la décision, la Hongrie a haut et fort accusé l'UE d'abus de pouvoir.
L'UE veut utiliser le mécanisme de retrait de fonds pour lutter contre l'érosion de la démocratie de ses États membres. Le différend avec la Hongrie et la Pologne porte principalement sur la restriction de l'indépendance du pouvoir judiciaire, la remise en question de la primauté du droit de l'UE et la restriction des droits des minorités. Le chef de la commission, von der Leyen, a vivement critiqué la Hongrie pour avoir introduit une loi sur "l'homo-propagande" en juin dernier. L'homme politique de la CDU a décrit la loi comme un "prétexte pour discriminer sévèrement des personnes en raison de leur orientation sexuelle" et a annoncé que la commission prendrait des mesures contre elle.
Cependant, la Hongrie ne sera pas coupée en argent immédiatement. Selon les informations de l'UE, cela pourrait prendre jusqu'à neuf mois pour qu'une telle mesure soit prise. Premièrement, le gouvernement hongrois dispose de deux mois pour répondre à la lettre de la Commission. Elle peut expliquer comment elle entend remédier aux griefs. La Commission dispose alors d'un mois pour examiner cette lettre. Si l'UE n'est pas convaincue par la réponse de Budapest, elle peut alors exiger une nouvelle position. Ce n'est qu'alors qu'il peut y avoir une réduction. Cela doit être approuvé par le Conseil européen à la majorité qualifiée - cela signifie que 15 des 27 pays membres, dans lesquels vivent au moins 65 % de la population de l'UE, doivent donner leur accord."...
Source queer.de 27/04/2022 ►Suite de l'article...
Source queer.de 27/04/2022
- "C'est la fin d'une procédure bâillon", s'est félicité Caroline Mecary auprès du site du magazine Têtu. "Le jugement est définitif, il n'y a aucune condamnation de quelque manière que ce soit, ni pénale, ni civile", a-t-elle précisé après l'arrêt de la Cour d'appel de Paris daté du 24 mars.
Caroline Mécary était poursuivie par la Manif pour Tous pour une série de tweets datant de 2018 dans lesquels elle affirmait notamment que cette organisation "appartient aux poubelles de l'Histoire".
Elle dénonçait également le "silence abyssal [de la Manif pour tous] sur les enfants placés en rétention ou victimes de prêtres pédophiles, quand cela n'est pas un inceste au sein de vos familles"...
"Cette décision garantit la liberté d'expression, même avec des propos vifs et rugueux. C'est une victoire signant la fin d'une procédure bâillon pour accaparer l'énergie des militants qui s'opposent à eux", a souligné Caroline Mécary.
Elle avait été mise en examen "pour diffamation et injure publique avec constitution de partie civile".
La Manif pour Tous avait déjà perdu en première instance mais l'organisation avait fait appel où elle a, une nouvelle fois perdu."
Source e-llico.com 30/03/2022 ►Suite de l'article complet...
Commentaire : "Merveilleuse Caroline ! On vous aime Madame Mecary pour tous les inlassables combats que vous menez obstinement en faveur des lgbt ...Soyez en remerciée ...on ne vous remerciera jamais assez ....pour moi qui vous admire vous etes une heroine et votre lutte contre l obscurantisme de cette Manif de la haine est si reconfortante...oui qu elle retourne dans les cloaques de l histoire cette manif des imbeciles"
Source e-llico.com 30/03/2022