Quand les lesbiennes se font du cinéma
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HONG-KONG -Dix couples LGBTQ+ se sont mariés lors d’un mariage de masse à Hong-Kong, bien que le pays ne reconnaisse pas formellement les unions homosexuelles.
Bien que les mariages aient eu lieu dans ce qui est reconnu comme une région administrative spéciale chinoise, les couples se sont techniquement mariés – par Internet – aux États-Unis, a rapporté Associated Press...
L'événement du mardi 25 juin a eu lieu avec un célébrant agréé de l'Utah qui a officialisé leurs mariages. Alors que la plupart des États américains exigent que les couples se présentent en personne pour remplir les documents, l'État de la ruche ne le fait pas. Un processus de candidature numérique signifie que les mariages peuvent avoir lieu en ligne depuis la pandémie de COVID-19.
Les mariages ont eu lieu dans un hôtel du quartier de Kowloon, les couples échangeant leurs alliances devant leur famille et leurs amis.
Lucas Peng, l'un de ceux qui célébraient leur joyeux jour, a déclaré que le mariage semi-virtuel était une « étape très importante » et que, espérons-le, l'événement fera progresser les droits LGBTQ+ dans l'ancienne dépendance britannique.
« J'espère qu'un jour tout le monde acceptera le fait que l'amour ne se limite pas à un homme et une femme. C'est entre deux personnes qui s'aiment », a déclaré Peng.
(...) Kurt Tung, qui a organisé l'événement, a déclaré que le mariage de masse était un « rêve » pour les 10 couples, et il espérait qu'il enverrait le message selon lequel le mariage homosexuel devrait être légalisé.
« À Hong Kong, il n'existe pas encore de moyen de s'adresser à un registre de mariage pour se marier, mais nous pouvons leur proposer de réaliser leur rêve de se marier », a-t-il ajouté.
Liam Mak, un autre de ceux qui ont échangé leurs vœux, a ajouté : « Le mariage n'a pas besoin d'être divisé entre personnes de même sexe ou de sexes différents. Le mariage est le mariage.
L’illégalité du mariage homosexuel va à l’encontre du soutien généralisé aux droits des personnes LGBTQ+ à Hong Kong. En 2023, le gouvernement a été sommé par la Cour suprême de reconnaître légalement les relations entre personnes de même sexe, mais n’a pas exigé l’égalité totale du mariage.
Cependant, trois pays d'Asie ont légalisé le mariage homosexuel, Taïwan étant devenu le premier en 2019, suivi du Népal et de la Thaïlande cette année.
Source :► gayvox.fr/ - 27/06/2024
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POTINS LESBIENS
La star de la WNBA (BasketBall)*, Kate Martin, semble avoir lancé en douceur sa petite amie « magnifique, époustouflante et parfaite ».
La recrue des Las Vegas Aces a déclenché des rumeurs de relation ce week-end lorsqu'elle a posté une photo aux côtés d'une autre femme blonde avec la légende « a changé de côte pour le week-end »...
La Women's National Basketball Association (WNBA) aux États-Unis est bien connue pour la représentation LGBTQ+ parmi ses joueuses.
PHOTO : Kate Martin et Claire Gransee, ancienne étudiante de l'Université de l'Iowaune sur une récente publication sur Instagram.
La ligue professionnelle de basket-ball féminin des États-Unis compte actuellement 42 joueuses LGBTQ+...
Un autre fan sur TikTok a ensuite partagé l'image de la basketteuse et de sa supposée petite amie pour déplorer que le gardien ne soit peut-être plus célibataire :
- « Je ne peux même pas être en colère si c'est la petite amie de Kate Martin parce qu'elle est LITTÉRALEMENT MAGNIFIQUE, ÉPOUSTOUFLANTE, PARFAITE », a-t-elle écrit en haut de la vidéo.
À cela, Martin elle-même a répondu. « Elle est magnifique, époustouflante et parfaite, je ne peux pas mentir », a commenté l'athlète. Même si elle n'a pas vraiment confirmé si Gransee était sa petite amie, elle ne l'a pas nié non plus.
Source :► gayvox.fr/ - 28/06/2024
*ligue américaine professionnelle de basket-ball féminin, créée en 1996 et détenue par la NBA...
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VOYAGE EN NAMIBIE...
La loi héritée de la période coloniale criminalisant les relations homosexuelles en Namibie a été invalidée vendredi 21 juin 2024 par un tribunal de Windhoek, une décision saluée par la communauté LGBTQ.
' "Le délit de sodomie est déclaré anticonstitutionnel et invalide », a indiqué la haute cour de la capitale namibienne dans son jugement. Elle a déclaré également contraire à la Constitution « les délits de sexe contre nature"...
- « Nous ne sommes pas persuadés que, dans une société démocratique comme la nôtre, il soit raisonnablement justifiable de considérer une activité comme criminelle, uniquement parce qu'une partie, ou peut-être une majorité des citoyens, ne l'acceptent pas », ont considéré les juges de la Haute Cour de Namibie, ce 21 juin 2024. Celle-ci a invalidé une loi issue de la période coloniale qui criminalise les relations homosexuelles dans ce pays d’Afrique australe.
Cette décision fait suite à une saisie de Friedel Dausab, un militant namibien qui avait mis en cause la constitutionnalité des lois anti-LGBT. Il avait aussi demandé l'annulation de toutes les condamnations prononcées en vertu de cette législation.
Friedel Dausab a salué « un jour magnifique pour notre démocratie, notre pays et notre Constitution ».« Grâce à cette décision, je ne me sens plus traité comme un criminel dans mon propre pays, simplement à cause de qui je suis », a-t-il ajouté, dans un communiqué de l'association Human Dignity Trust qui soutenait l'action en justice.
Cette loi contre la sodomie nous a empêché d'accéder à certains services et particulièrement pour les jeunes hommes homosexuels, comme moi quand j'avais 25 ans, qui ont du mal à recevoir des traitements adéquats après avoir contracté le VIH, juste parcequ'il était si difficile pour nous de parler de notre sexualité pûbliquement, parcequ'elle était vue comme un crime.
La loi sur la sodomie interdisant les relations sexuelles entre homosexuels en Namibie datait de 1927, lorsque le pays était sous mandat sud-africain. Elle n'avait pas été modifiée depuis l'indépendance namibienne en 1990, mais était rarement appliquée.
Cette décision intervient dans un contexte d'intolérance croissante envers les LGBTQ+ en Afrique australe. Amnesty International pointe justement une augmentation des discriminations contre la communauté LGBTQ+ namibienne depuis un an, « sous l'impulsion de croyances et de leaders religieux..."
Source : ► rfi.fr - 21/06/2024
PHOTO : Namibie: première Gay Pride à Windhoek, le 29 juillet 2017
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MUSLIM PRIDE
ROYAUME-UNI - Un événement de fierté, le premier du genre pour les musulmans LGBTQ+, a eu lieu ce week-end.
Organisée par l'association caritative Imaan LGBTQI+, la Muslim Pride 2024 a eu lieu samedi 22 juin à Queen Mary, Université de Londres et des centaines de personnes ont assisté à cette journée complète de « célébration de la culture, de l'activisme et de l'histoire musulmans queer ». ».
La journéea débuté par une table ronde réunissant des universitaires et des militants, dont le Dr Sanah Ahsan, Hafsa Qureshi, l'imam Muhsin Hendricks et le Dr Amina Wadud.
... avec des ateliers axés sur des sujets allant du féminisme islamique aux joies et aux défis d'être musulman, en passant par des divertissements proposés par des membres de la communauté.
(...) Des événements tels que la fierté musulmane sont importants pour remettre en question l’idée selon laquelle l’islam est « intrinsèquement homophobe », a ajouté Khan.
- "C'est une hypothèse qui n'est pas nécessairement basée sur des faits, car si vous lisez les parties du Coran qui sont censées condamner l'homosexualité, ce n'est pas clair. Cela sert à invalider l’idée selon laquelle on peut être à la fois queer et musulman."
- "Pour beaucoup de musulmans queer, c’est une question difficile car ils souhaitent peut-être conserver leur foi. Ils voudront peut-être simplement être dans un espace où ils sont validés comme étant à la fois queer et musulmans, et c'est ce que fait Imaan, en créant un espace où vous pouvez être… validé pour ce choix."
(...) - "ce samedi doit être une histoire de célébration, de joie et de recherche d'une communauté ensemble... "
Source : ► gayvox.fr - 23/06/2024
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JUSTICE pour MARIELLE !
BRÉSIL - Plus de six ans après le meurtre très médiatisé de la conseillère municipale lesbienne, Marielle Franco (photo) à Rio de Janeiro, : un ancien chef de la police et homme politique inculpé
Il y a environ trois mois, les personnes soupçonnées d'être à l'origine du meurtre de la politicienne brésilienne et militante LGBTI Marielle Franco ont été arrêtées. Ils doivent maintenant subir un procès pénal...
La Cour suprême fédérale du Brésil a accepté à l'unanimité l'acte d'accusation contre deux hommes politiques et un ancien chef de la police comme partisans présumés de l'assassinat.
Le juge Alexandre de Moraes a soutenu que l'accusation avait fourni des preuves solides d'un lien étroit entre les intérêts d'une organisation criminelle et les meurtres, comme le rapporte le portail d'information "G1"
Marielle Franco a été abattue dans sa voiture le 14 mars 2018 et son chauffeur est également décédé. L'homme de 38 ans était considéré comme une lueur d'espoir pour la gauche brésilienne.
Conseillère municipale du parti PSOL depuis 2017, elle milite pour les habitants des favelas, les quartiers pauvres de Rio, et s'élève contre les violences policières. La lesbienne afro-brésilienne et militante LGBTI est elle-même originaire d’une favela.
Outre les trois hommes, qui étaient alors chef de la police civile de Rio, député au Congrès national et son frère, membre du Vérificateur général de l'État de Rio de Janeiro, deux autres hommes ont également été inculpés. Un différend concernant l'utilisation commerciale du terrain était l'un des principaux motifs du meurtre, a déclaré le ministre de la Justice Ricardo Lewandowski il y a environ trois mois, lorsque les trois hommes ont été arrêtés.
Selon le rapport, le bureau du procureur général accuse les accusés d'être impliqués dans les puissantes milices de Rio, qui sont recrutées parmi des policiers actifs et anciens.
On a dit que le fonctionnement des milices avec leur occupation permanente du territoire favorisait le modèle économique des deux frères dans le secteur immobilier. Selon le parquet général, les délits d'assassinat et d'organisation criminelle sont avérés.
La sœur de Franco, Anielle, est devenue l'année dernière ministre de l'égalité ethnique dans le gouvernement du président de gauche Luiz Inácio Lula da Silva. "Un jour très attendu pour notre famille et pour la société brésilienne", a annoncé Anielle Franco via la plateforme X. "...
Source : ► queer.de - 19/06/2024
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PARTICIPATIONS & DONS
